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8e de finale - PSG-Nantes (2-0) : A défaut d'être génial, Paris reste intraitable en coupes

Martin Mosnier

Mis à jour 12/02/2015 à 00:20 GMT+1

Paris continue son sans-faute et s'est facilement débarrassé de Nantes ce mercredi en 8e de finale de la Coupe de France (2-0). Edinson Cavani et Yohan Cabaye ont scellé le score en première période.

Coupe de France - PSG Nantes

Crédit: Panoramic

Coupe de la Ligue, Ligue des champions et Coupe de France : Paris continue son sans-faute cette saison. Comme souvent, le PSG ne s'est pas foulé et a plié l'affaire en une grosse demi-heure par Cavani (19e) et Cabaye (34e) face à Nantes (2-0). Voilà les hommes de Blanc en quarts de finale de la Coupe de France.
Alors bien sûr, ils n'ont pas été flamboyants mais, pour la troisième fois consécutive, ils prennent le meilleur sur une formation de Ligue 1 dans la compétition après Montpellier (0-3) et Bordeaux (2-1). Incapable d'apporter le moindre danger devant le but de Douchez, Nantes sort de la compétition logiquement et n'a plus que la L1 pour vibrer cette saison.

Un PSG remanié mais efficace

Avec une équipe largement remaniée (Thiago Silva, Ibrahimovic, Sirigu préservés, Matuidi et Verratti entrés en cours de jeu), le PSG a maîtrisé son sujet et a surtout su faire mouche sur ses quelques temps forts. Auteur d'un match énorme, David Luiz a débloqué la rencontre d'un coup franc au millimètre sur la tête d'un Cavani opportuniste (19e). En grosse difficulté depuis plusieurs semaines, l'Uruguayen a profité de sa titularisation seul en pointe pour rendre la confiance que lui témoigne Blanc.
Cabaye, lui non plus, n'est pas dans la forme de sa vie. Titulaire ce mercredi, l'international français a corsé la marque d'un plat du pied implacable après une sortie ratée de Maxime Dupé, le portier nantais (34e) avant de céder sa place, visiblement touché aux adducteurs (45e). Deux buts rapides qui ont anesthésié une rencontre sans rythme. Comme souvent en coupes cette année, Paris a tranquillement mis la main sur le ballon en seconde période et s'est contenté de son avantage.
Nicolas Douchez s'est bien couché sur deux timides tentatives de Djilobodji (77e) et Bammou (79e) pour assurer un succès sans histoire. A six jours de ses retrouvailles avec Chelsea en huitièmes de finale de la Ligue des champions pour le match le plus important de sa saison, le PSG avait sans doute d'autres priorités que de régaler le Parc des Princes... car il sait que les victoires qu'ils empilent en coupes nationales ne sauveront pas sa saison en cas d'humiliation face aux Blues.
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