Coupe de France - 32es de finale : Bordeaux bat Toulouse (2-1) pour la troisième fois de la saison

Bordeaux, qui a passé des fêtes pesantes suite à son naufrage face à Lyon (0-5), a repris des couleurs avec la nouvelle année en battant Toulouse (2-1), dimanche, à domicile, en 32e de finale de la Coupe de France. Les retrouvailles avec Chaban-Delmas, très faiblement garni (7701 spectateurs), se sont donc bien passées pour Willy Sagnol et ses hommes, plus déterminés et logiquement vainqueurs de Toulousains en manque cruel d'inspiration. Pour le Téfécé, la troisième tentative de la saison face à son voisin de la Garonne s'est soldée par un troisième échec, après l'élimination chez lui en Coupe de la Ligue (3-1), puis la défaite en Gironde quatre jours plus tard en L1 (2-1).

La vivacité des attaquants girondins, opposés à un trio défensif visiteur lourd, a été déterminante dans cette rencontre au rythme étrange mais poussif dans sa globalité. Peu d'occasions néanmoins à se mettre sous la dent lors du premier acte, marqué surtout par ce penalty un brin sévère accordé aux locaux pour une main de Pesic dans la surface suite à un coup franc direct de Khazri (10e). Le penalty réussi par Touré lançait un début de course-poursuite mais les violets ne montraient guère d'entrain, si ce n'est par Pesic, alerté par Moubandjé, mais sa frappe était repoussée par Carrasso (35e).

Après la pause, Bordeaux se procurait quatre grosses occasions mais Ahamada sortait à chaque fois la parade adéquate, que ce soit devant Rolan (51e), Traoré (52e), Poko (57e) ou Touré (58e). On pensait que la rentrée de Ben Yedder (64e) allait servir de détonateur. Le frisson durait six minutes, le temps pour Traoré, servi en retrait par Plasil, d'ajuster une frappe du gauche sur le poteau rentrant et gagnant d'Ahamada (2-0, 71e). Celle de Trejo était plus tranchante et bousculait les Girondins qui concédaient à leur tour un penalty par Yambéré, fautif sur Braithwaite. Ben Yedder se chargeait de la sentence (83e, 2-1) laissant augurer d'une fin de match indécise mais parfaitement gérée par Planus et ses coéquipiers.