Coupe de France - Auxerre-Guingamp (1-0) : Retour vers le futur pour l'AJA !

Dix ans après sa dernière, Auxerre tient sa sixième finale de Coupe de France. Dans une ambiance de folie, l’AJA a décroché sa qualification mardi aux dépens de Guingamp (1-0). Frédéric Sammaritano a inscrit le seul but (15e) d’une victoire indiscutable tant les Bourguignons ont réalisé le match parfait pour faire tomber le tenant du titre.

Même l’expulsion de Jamel Aït Ben Idir (73e) ne les a pas faits sortir de leur plan de jeu et n’a pu les priver d’un immense bonheur au coup de sifflet final. Un bonheur partagé avec un stade plein comme jamais depuis la descente en Ligue 2 en 2012. Avec cette finale à disputer au Stade de France le 30 mai prochain, l’AJA est de retour sur la carte du football hexagonal. Et ce n’est que justice.

Parce que les Auxerrois ont pris les choses en main dans cette rencontre et ont rendu une copie de haut niveau. Ils se sont mis à la hauteur de l’événement pour sortir leur prestation la plus aboutie de la saison au meilleur moment possible. Surtout en première période, où ils ont tout simplement croqué les Guingampais dans tous les secteurs.

Le symbole de cette domination, c’était Sammaritano. L’ancien Ajaccien a ouvert le score d’un superbe enchaînement dans la surface guingampaise, suite à un échange avec Cheick Fantamady Diarra (1-0, 15e). Très remuant, poison permanent pour la défense costarmoricaine, Sammaritano est passé tout près du doublé (32e) et aurait donné un deuxième but d’avance aux Auxerrois avant la pause. Ils ne l’auraient pas volé.

Au retour des vestiaires, l’AJA a reculé d’un cran sur le terrain et laissé l’initiative aux Guingampais. Ces derniers en ont profité pour se montrer enfin menaçants. Mais ils ont buté sur un Donovan Léon en état de grâce, que ce soit devant Christophe Mandanne (53e) ou Dorian Levêque (71e). Thibault Giresse a ensuite envoyé la dernière opportunité de l’En Avant au-dessus de la cage auxerroise (87e).

Entretemps, Aït Ben Idir avait écopé d’un carton rouge logique pour deux avertissements qui ne souffraient d’aucune contestation. Mais rien mercredi ne pouvait empêcher l’AJA de renouer avec son lustre d’antan. Pas même l’envahissement prématuré de la pelouse par des supporters un peu trop pressés de débuter la fête. Ils auront bien le temps de la prolonger dans la nuit auxerroise.