Coupe de France : La FFF refuse la demande du PSG de reporter sa demi-finale

Le mois d'avril du PSG ressemble de plus en plus à un véritable casse-tête pour Laurent Blanc. Depuis sa qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions, Paris doit gérer un calendrier surchargé. Et il ne pourra pas compter sur un coup de pouce de la FFF. La Commission de la Coupe de France a en effet rejeté vendredi sa demande de report de la demi-finale qui doit l'opposer à Saint-Etienne, le 8 avril prochain.

"A l’examen du calendrier, il s’avère qu’aucune date n’est disponible avant le mardi 19 mai, soit 11 jours avant la finale de la Coupe de France", explique la fédération dans son communiqué. "Il n’y a donc aucune possibilité de report de la demi-finale avant le 19 mai 2015, date qui ne peut être retenue (…) Dans ces conditions, la Commission de la Coupe de France se voit contrainte de ne pas donner une suite favorable à la demande du Paris Saint-Germain puisque le calendrier général des compétitions n’offre aucune possibilité d’adaptation."

Avec quatre matches en dix jours, dont deux susceptibles d'aller jusqu'à la prolongation, les dirigeants parisiens estiment qu'il est impossible de préparer correctement leur équipe. Le 5 avril, le PSG doit en effet jouer à Marseille en Ligue 1. Trois jours plus tard, cette demi-finale de Coupe de France est donc prévue au Parc des Princes contre les Verts, et ensuite, le 11 avril, Paris doit encore disputer la finale de la Coupe de la Ligue contre Bastia au Stade de France. Et enfin, le 14 ou le 15 avril, les joueurs de Laurent Blanc passeront à leur quart de finale de Ligue des champions. L'entraîneur parisien va devoir se creuser la tête.

Une décision qui, forcément, n'a pas ravi Nasser Al-Khelaïfi. "Je suis profondément déçu de la rapidité d’une telle décision et surpris du refus de dialogue avec la direction du club, a regretté le président du PSG sur le site du club. Il ne faut pas oublier une chose : le Paris Saint-Germain est le seul club en Europe à être encore en course dans quatre compétitions, ce qui est très éprouvant physiquement pour nos joueurs. (...) Je trouve aujourd’hui dommage que les instances fédérales françaises nous obligent à choisir entre un titre national et un titre européen".