Coupe de France : Pourquoi l’ASSE a refusé de déplacer sa demi-finale face au PSG

D’abord oui puis finalement non. Difficile de suivre l’AS Saint-Etienne. Dans un premier temps, les Verts avaient décidé d’exaucer le souhait du PSG, pris dans un calendrier infernal en avril, et de déplacer leur affrontement en demi-finale de Coupe de France prévu le 8 avril prochain soit trois jours après OM-PSG, trois jours avant PSG-Bastia, en finale de la Coupe de la Ligue, et une semaine avant PSG-Barcelone. Ce samedi, coup de théâtre : la FFF décide de ne pas déplacer la demi-finale puisque les Verts ont finalement fait part de leur décision de conserver la date initiale. Pourquoi un tel revirement de situation ?

En marge de France-Danemark, dans les couloirs de Geoffroy-Guichard, Bernard Caïazzo, président du comité de surveillance de l’ASSE, nous a justifié la décision des Verts. "Dans un premier temps, nous avons accepté de changer", nous a-t-il rappelé. "Car nous libérions une date qui nous arrangeait puisque nous avons intérêt à ce que Paris gagne la Coupe de la Ligue face à Bastia. En cas de succès parisien, la cinquième place sera européenne. Et nous la convoitons."

Alors pourquoi changer soudainement d’avis ? "Mais à partir du moment où on nous a dit que Paris jouerait quoiqu’il en soit, il faut m’expliquer l’intérêt de l’AS Saint-Etienne de ne pas jouer le 8 avril." En effet, si Paris était parvenu à déplacer la date de sa demi-finale, le PSG aurait tout de même affronté, ce 8 avril, le FC Metz, en match de L1 décalé pour cause de finale de Coupe de la Ligue.  "Nous souhaitons que Monaco et le PSG aillent le plus loin possible en Ligue des champions", a conclu Bernard Caïazzo. Il n’empêche, le PSG a bien du mal à digérer la situation :