Le PSG s'impose difficilement à Lorient (0-1) et file en finale

Le PSG défendra son titre au Stade de France le 21 mai prochain. Loin d'être serein durant l'ensemble de la partie, le club de la capitale a fini par remporter la demi-finale de Coupe de France l'opposant à Lorient, mardi soir, grâce à un but tardif de Zlatan Ibrahimobic (0-1). Pour s'adjuger le trophée, les joueurs de Laurent Blanc défieront Sochaux ou Marseille, qui se disputeront mercredi (21h00) le second ticket pour la finale.

Pour Paris, la tâche fut loin d'être aisée sur le terrain synthétique du Moustoir. Face à des Merlus parfaitement en place, qui ont longtemps défendu avec intelligence et fait déjouer leur adversaire, les coéquipiers de Thiago Silva ont peiné, et parfois même frôlé la catastrophe. Ces derniers, notamment privés de Thiago Motta et Marco Verratti, n'ont jamais mis l'intensité nécessaire pour se défaire d'un club qu'ils ont pourtant battu à deux reprises cette saison en Ligue 1.

A l'image du match, la première période s'est avérée terne. Certes, le PSG aurait pu ouvrir le score par Edinson Cavani de la tête après un corner frappé par Angel Di Maria (26e), ou par Zlatan Ibrahimovic, si le Suédois avait cadré ses deux tentatives (40e, 41e). Mais Lorient aurait aussi pu bénéficier d'un penalty après une faute de Marquinhos sur Raphaël Guerreiro (33e). Les seules actions un tant soit peu dignes d'intérêt au cours des 45 premières minutes. Maigre.

Au retour des vestiaires, la rencontre a repris sur le même rythme, Lorient campant sur ses positions tandis que le PSG continuait de son côté à disputer la demi-finale avec cette désinvolture que le club s'est parfois vu reprocher par le passé. Une attitude dont Benjamin Moukandjo a failli profiter mais son duel avec Salvatore Sirigu a été remporté par le portier italien (72e). Cantonné à un rôle de remplaçant cette saison, le gardien parisien a également sauvé son équipe en fin de rencontre, arrêtant une tête à bout portant de Zargo Touré (89e).

Au final, comme très souvent ces dernières années dans les compétitions nationales, Paris s'en est remis à Zlatan Ibrahimovic. Peu en vue jusque-là, l'attaquant suédois a conclu d'un extérieur du droit lumineux un rush solitaire tout en puissance (0-1, 75e). Son quatorzième but en douze matches de Coupe de France. Une action qui a permis d'éclairer, l'espace d'un instant, cette triste demi-finale. Néanmoins, le PSG jouera bien, le 21 mai, sa quatorzième finale de Coupe de France. La huitième au 21e siècle.