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L'autre spécialiste

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ParEurosport

Publié 30/04/2005 à 01:00 GMT+2

Avec Mickaël Pagis, Jacky Duguépéroux est l'autre spécialiste des Coupes de Strasbourg. Face à Caen, samedi, l'entraîneur alsacien disputera en effet sa troisième finale et, comme son attaquant, il n'en a jusque là remporté qu'une seule. Mais il promet qu

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Crédit: Eurosport

L'histoire semble rattraper Jacky Duguépéroux. Arrivé en Alsace en octobre pour remplacer Antoine Kombouaré, l'entraîneur strasbourgeois s'apprête à vivre sa troisième finale de Coupe en tant qu'entraîneur. Arrivé comme intérimaire en 1995, l'ancien défenseur de l'équipe strasbourgeoise championne de France en 1979 avait déjà emmené le Racing en finale de la Coupe de France où il avait perdu contre le PSG sur un but de Paul Le Guen (1-0). Il l'avait ensuite conduit à une victoire en Coupe de la Ligue en 1997 face à Bordeaux (0-0, 6-5 t.a.b.).
Un premier échec qu'il a toujours du mal à digérer aujourd'hui. "La finale de Coupe de France perdue contre le PSG avait lieu au Parc des Princes. Paris jouait donc à domicile, ce qui avait créé un certain décalage par rapport à nous", regrette-t-il sur le site du club. "J'ai des regrets car le Racing possédait une équipe forte mais nous avons beaucoup trop respecté les Parisiens".
"J'ai des regrets"
Il faut dire que le club alsacien comptait alors dans ses rangs Frank Leboeuf, Martin Djétou, Franck Sauzée, Alexander Mostovoï ou Xavier Gravelaine ! Mais, beau joueur, Jacky Duguépéroux, reconnaît un brin de réussite dans sa victoire face aux Girondins de Micoud et Papin. "Celle gagnée en coupe de la Ligue le fut après la séance des tirs au but. C'était du 50-50 avant le match et nous avons eu de la réussite", avoue-t-il.
Aujourd'hui, l'entraîneur essaie de faire profiter ses joueurs de son expérience : "Je sais, par exemple, qu'il faut être patient car cela peut se terminer aux tirs au but. Et que, quoi qu'il arrive, la plus belle chose reste la victoire. Peu importe la manière, c'est ce que je dirai aux joueurs. Gagner en jouant bien, c'est mieux mais pas l'essentiel dans une finale". Mais il ne possède pas pour autant de recette miracle. "Pour gagner une finale, il faut se dépasser, faire les efforts", livre-t-il comme message.
"J'apprécierai plus que la première fois"
Duguépéroux sait en tout cas que Strasbourg ne doit pas se laisser griser par son étiquette de favori et met en garde ses joueurs. "Ça veut dire quoi être favori ? Moi, je n'ai jamais joué à ce genre de jeu-là car je suis un mauvais pronostiqueur. Je laisse ça aux autres. Et puis en coupe, il n'existe pas de favori. Jamais !", a-t-il prévenu. "Pour Caen, cela constitue un grand événement, c'est leur première finale et les gens ne parlent que de ça là-bas. Paradoxalement, je pense qu'ils seront beaucoup plus libérés que face à Bastia car il n'y aura pas trois points en jeu mais une coupe" .
Après une saison de galères, le trophée remporté face à Caen aurait une saveur particulière. "Si on gagne j'apprécierai plus que la première fois d'ailleurs, je pense", a-t-il déjà admis. Si le maintien n'est pas encore mathématiquement assuré, une victoire serait en effet une belle récompenses qui a beaucoup lutté pour rétablir une situation que beaucoup jugeait compromise. "Une victoire en finale pourrait donner un élan au groupe, c'est vrai. Cela permettrait de travailler plus facilement ensuite. Mais l'équipe a déjà montré beaucoup de caractère cette saison car elle revient de très très loin". Mais les Alsaciens, promis à la L2 il y a peu, rêvent désormais d'une campagne européenne.
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