"Le plus loin possible"

P.L.G. : C'est une compétition importante. Nous sommes tenants du titre et avons envie d'aller le plus loin possible. Alors, pourquoi ne pas la gagner à nouveau ? C'est vrai, je dis constamment que le championnat est la compétition de base mais nous ne négligeons pas pour autant les autres. Et puis, le parcours en Coupe de la Ligue est moins long qu'en Coupe de l'UEFA par exemple. Nancy nous avait gênés en championnat mais, pour ce match, ils sont diminués, notamment en défense avec l'absence de Ouaddou.

P.L.G. : En 4-3-3, l'équilibre est plus fragile mais il ne s'agit pas d'un choix définitif. Néanmoins, nous avons besoin de continuité et pas de changer constamment de système. Mais pourquoi ne pas revenir en 4-3-3 si je sens que l'effectif tourne mieux comme ça ? Certes, cela exile Sessègnon sur la droite mais c'est à lui de prouver qu'il peut être aussi bon qu'en début de saison dans l'axe. Quant à la présence de Giuly en pointe, il ne faut pas tirer des conclusions sur un seul match mais voir sur la durée. Il a besoin d'enchaîner les matches. En tout cas, il s'agit d'une option.

P.L.G. : Il y a des raisons de fond, même si je suis là pour que cela change un peu. Il est difficile de trouver de la constance à Paris, c'était le cas même quand nous avions une grosse équipe dans le passé. En fait, il s'agit d'un état d'esprit qu'il faut faire évoluer: nous devons garder nos bons parcours en coupes et devenir constants en championnat. Paris peut étourdir certains joueurs sur la durée mais les choses peuvent changer si on arrive à obtenir une culture de travail.