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"Un autre match"

Eurosport
ParEurosport

Publié 15/01/2009 à 12:45 GMT+1

Peguy Luyindula revient sur la qualification du PSG face à Lens (2-0) et se projette sur la demi-finale de Coupe de la Ligue contre Bordeaux, qui vient d'humilier le club de la capitale (4-0) en L1. L'attaquant parisien, encore très bon, fait également le

PEGUY LUYINDULA, le PSG a bien fait son travail en décrochant cette qualification...
P.L. : Ça s'est bien passé dans l'ensemble. On a un peu souffert à quelques moments, mais on a su répondre aux attentes en général. On est qualifié pour les demi-finales, c'est une bonne chose de faite. C'est bien, surtout après ce qui nous est arrivé dimanche. L'essentiel était de se qualifier, on a été sérieux et on l'a fait.
Cela vous permet de vous offrir une revanche face aux Bordelais...
P.L. : Oui. On va essayer de se rattraper, mais tout ça est encore loin. Il y a d'autres échéances. Il y aura forcément un sentiment de revanche face à Bordeaux. On a envie de se rattraper, de faire un autre match. De toute façon, ce sera un autre match.
Qu'avez vous pensé de la prestation de votre équipe ?
P.L. : L'équipe a beaucoup changé par rapport à Bordeaux, certains, joueurs n'avaient pas joué depuis longtemps et il a fallu se remettre à niveau physiquement. C'est pour ça qu'il y a eu des petites périodes de flottement. Mais je crois qu'on a été solides dans l'ensemble. On s'est procuré quelques occasions, on aurait pu marquer d'autres buts. On ne l'a pas fait, mais l'essentiel est de gagner. Je crois que ce score de 2-0 est un bon score.
En championnat, Paris n'a pris qu'un point en deux matches avant de recevoir Sochaux dimanche...
P.L. : C'est important de gagner ce match pour rester dans une position confortable. On ne sera pas dans une position d'outsider, mais on a gagné des matches alors qu'on était favoris. On va essayer de s'inspirer de ceux-là.
Vous n'avez pas marqué, mais on vous a encore vu très bon ce soir...
P.L. : Je fais tout pour jouer, mais ce n'est pas moi qui décide à la fin. A chaque fois que je rentre sur le terrain, c'est pour essayer d'être titulaire.
Avez-vous l'impression de revenir de loin ?
P.L. : Vous savez, la vie, c'est un peu comme les montagnes russes. On part, on revient... C'est vrai que je reviens d'une position assez délicate, mais il ne faut pas non plus se reposer sur ses lauriers. Il faut toujours prouver et se donner à fond constamment. Ça peut aller très vite, dans un sens comme dans l'autre.
Sentez-vous que vous pouvez être titulaire au PSG ?
P.L. : Je fais tout pour ça. Après, on verra.
Vous parlez d'"espace de liberté" quand vous êtes titulaire. Est-ce que vous pouvez nous expliquer ?
P.L. : En fait c'est une blague avec Zoumana Camara. Quand je joue en coupe ou que je marque, et qu'au match suivant je ne suis plus titulaire, il me chambre en me disant: "Allez, maintenant retourne en prison sur ton banc!" Donc on rigole de ça.
A un moment, vous êtes-vous dit que votre place n'était plus au PSG ?
P.L. : Non, sinon j'aurais abandonné et je serais parti. Mais je ne suis pas quelqu'un qui abandonne, et j'ai toujours eu la conviction que je pouvais faire de grandes choses ici. Je n'y ai sincèrement jamais pensé. Je suis assez tranquille, et je pense avoir la force de caractère pour surmonter certains écueils. J'essaie aussi de me prouver à moi-même que je suis quelqu'un de costaud. Et là je suis assez satisfait car j'ai le sentiment que je ne me suis pas trompé sur moi-même.
Vous vous imaginez à la pointe de l'attaque du PSG aux côtés de Guillaume Hoarau ?
P.L. : Je ne sais pas, il faut voir avec le coach. En général, ce n'est pas moi qui écrit sur le paper board avant les matches ! (Rires)
Avez-vous parlé à Mateja Kezman, qui a été plutôt malheureux et un peu sifflé par le public ce soir ?
P.L. : Non, pas trop. Sur l'action qu'il rate, je lui ai dit que c'était très bien joué. Il a fait un très bon contrôle, derrière il tente la frappe et ça passe de peu à côté. Il y a des fois où ça rentre, la prochaine fois elle rentrera. Et il le sait. En dehors de ça, on parle assez souvent ensemble car on s'entend bien.
Vous avez connu les sifflets du Parc des Princes. Comment les vit-on ?
P.L. : C'est forcément difficile. On est des êtes humains, on est forcément touché par ça. Mais il faut de toute façon passer outre et aller chercher la force pour surmonter ça.
Avez-vous eu des discussions avec Paul Le Guen par rapport à votre statut ?
P.L. : Non, je ne suis pas du genre à aller demander des explications tous les quatre matins. J'ai travaillé, et je savais que ça finirait par payer. Je continue et on verra.
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