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Gourcuff s'y voit déjà

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ParEurosport

Mis à jour 31/01/2012 à 11:55 GMT+1

Pour Christian Gourcuff, la demi-finale de Coupe de la Ligue face à Lyon, mardi soir (20h45) au Moustoir, est une aubaine. L'entraîneur lorientais y voit l'occasion de "se libérer sur le plan offensif". Et de fouler, enfin, la pelouse du Stade de France.

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Crédit: Eurosport

Il y a dix ans, Lorient avait déjà visité le Stade de France. Et le voyage avait viré au cauchemar. En finale de la Coupe de la Ligue, les Merlus avaient pris l'eau face à Bordeaux (3-0). C'est suffisamment rare pour être souligné, mais à l'époque, Christian Gourcuff n'était pas assis sur le banc lorientais. Il était sur celui du voisin rennais. Une décennie plus tard, il entend bien conduire son club de toujours dans la capitale. Encore faut-il sortir l'Olympique Lyonnais mardi soir, au Moustoir. "Pensons d'abord à la demi-finale", a martelé Gourcuff en conférence de presse.
Mais l'idée de fouler la pelouse des champions du monde 1998 le met déjà dans tous ses états. "Aller au Stade de France représente forcément autre chose pour un club comme le nôtre que pour Lyon. Et ce sont les résultats qui concrétisent une progression et la qualité d'un groupe. Personnellement, faire un parcours en Coupe est l'occasion d'avoir des émotions particulières. Or c'est ça le foot, c'est justement la chance de pouvoir avoir ces émotions-là. Donc je suis preneur."
"Il faut qu'on lâche les coups"
Pour Lorient, cette demi-finale est aussi une éclaircie dans la morosité ambiante. Englués à la 10e place, les Merlus traversent une période délicate en Ligue 1. Deux mois qu'ils n'ont plus gagné le moindre match de Championnat. Deux mois qu'ils enchaînent les défaites et les nuls. Le 11 décembre, Lyon avait contribué à cette déchéance en empochant trois points au Moustoir (0-1).
En fin tacticien qu'il est, Gourcuff a cerné le diagnostic : son équipe, d'ordinaire si joueuse, est trop inhibée, trop crispée. Mardi, elle devra "se libérer sur le plan offensif". "On reproche à l'équipe un manque de prise de risques, de folie, or le contexte s'y prête complètement, souligne le coach breton. On est compétitif que si on se lâche complètement. On est en droit d'attendre de l'enthousiasme, des risques, que l'équipe joue, tout simplement. Ce n'est pas seulement une question de technique mais aussi de mental. La prise de risque est obligatoire pour aller en finale. Il faut qu'on lâche les coups." Paroles d'un entraîneur "frustré".
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