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Après ASSE-PSG : Stéphane Ruffier les a encore écœurés

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 28/11/2012 à 09:35 GMT+1

Déjà décisif contre le PSG lors de la victoire des Verts à Paris en championnat (1-2), Stéphane Ruffier a de nouveau stoppé les Parisiens, et notamment Ibrahimovic, lors de la qualification stéphanoise quart de finale de la Coupe de la Ligue (0-0, 5 t.a.b à 3). L'équipe de France lui tend les bras.

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Crédit: Eurosport

Zlatan Ibrahimovic a trouvé sa bête noire. Ou verte, c'est selon. Irrésistible depuis son arrivée en France, le Suédois vient de buter, par deux fois, sur un gardien en état de grâce. Déjà impeccable il y a trois semaines en championnat, où il avait de plus provoqué l'exclusion du Suédois suite à un fameux coup de kung-fu, Stéphane Ruffier a achevé d'écœurer le meilleur buteur de Ligue 1 en stoppant notamment deux tentatives à bout portant ce mardi en quart de finale de la Coupe de la Ligue (0-0, 5 tab à 3).
Car c'est bien là l'une des forces du portier stéphanois : il n'a jamais peur. Là où d'autres gardiens seraient impressionnés par l'aura de l'attaquant parisien, le natif de Bayonne accepte le défi même lorsque celui-ci devient physique. Bravache, il avait déjà annoncé que la semelle d'Ibrahimovic dans son poitrail ne lui avait absolument pas fait mal. Ce n'était qu'une simple fanfaronnade. Ruffier a joint la parole à l'acte en se jetant comme une balle dans les pieds du scandinave à la 101e minute après une remise de Lavezzi.
Le déclic à Lorient
Il serait injuste de limiter la performance de Ruffier à son seul duel avec Ibrahimovic. Car durant 120 minutes, c'est tout le PSG qu'il a mis en échec. Il a simplement confirmé à cette occasion sa montée en puissance depuis le début la saison avec les Verts. Epousant la courbe des performances de son club, l'ex-gardien de Monaco a débuté plutôt timidement l'exercice 2012 avant de trouver le déclic face à Lorient le 30 septembre dernier. C'était en seizièmes de finale de la Coupe de la Ligue et Lorient et l'ASSE n'étaient pas parvenus à se départager au terme des prolongations. Déjà.  Ruffier endossait alors le costume du sauveur et sortait les trois tentatives bretonnes. Sa saison était lancée.
Pour parachever son œuvre face au PSG, il fallait un point d'orgue. Il est intervenu là encore durant la loterie des tirs aux buts quand, s'élançant du bon côté, il stoppait la frappe de Thiago Silva. Beau joueur, Carlo Ancelotti  saluait la prestation du bourreau sans toutefois en rajouter : "Ruffier est un bon gardien, il a fait un bon match, mais toute l'équipe de Saint-Etienne a fait un bon match", se bornait à rappeler le coach italien.
Christophe Galtier était plus éloquent. "Stéphane a été décisif sur deux occasions qui viennent de deux erreurs graves de notre part. Quand on a une équipe qui tourne, c'est aussi qu'on a un bon gardien". Que pense Didier Deschamps de cet aphorisme? Si le n°1 de l'ASSE poursuit sur ce rythme, le sélectionneur des Bleus ne pourra plus faire la sourde oreille encore longtemps. Car Ruffier a beau être vert, il est dorénavant mûr.
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