Coupe de la Ligue - 8es de finale : L'Olympique lyonnais élimine Reims (3-2) et file en quarts

Cette fois, l'OL ne regrettera pas ses occasions manquées. Les Lyonnais ont encore péché dans le dernier geste, mercredi, mais ils ont fini par décrocher leur qualification pour les quarts de finale de la Coupe de la Ligue en écartant logiquement le Stade de Reims (3-2).

Une nouvelle fois associés à la pointe du 4-4-2 de Rémi Garde, Bafetimbi Gomis et Alexandre Lacazette ont longtemps symbolisé l'impuissance des Gones à concrétiser leur domination dans l'entrejeu. Ils ont ensuite coup sur coup donné un avantage déterminant à l'OL (58e et 61e), avant un bijou de Gourcuff (83e). Entretemps, la réduction du score rémoise n'a pas suffi à renverser un adversaire nettement supérieur. Pas plus que le penalty transformé par Floyd Ayité en fin de match (87e).

Sous l'influence de Clément Grenier et Yoann Gourcuff, les Lyonnais ont rapidement mis le pied sur le ballon. Ils n'ont ensuite pas relâché leur domination, alors que la frustration aurait pu les gagner : poteau pour Grenier, seul au second poteau après que Lacazette soit passé à travers dans les 5m50 (8e), intervention d'Agassa devant Gomis (15e) et cadre qui se dérobe d'un rien devant Koné (28e), Lacazette (36e) et enfin Grenier (38e) et Gourcuff (41e) sur coups-francs.

Sur la seule première période, alors que Reims n'avait jamais inquiété Anthony Lopes, ça faisait beaucoup. Les mauvais souvenirs de la réception de l'OM, dimanche (2-2), hantaient Gerland. Ils ont vite été étouffés, même si la rapide réduction du score rémoise a fait planer le doute.

À l'heure de jeu, Gomis et Lacazette ont retrouvé leurs instincts et un vent de folie a soufflé sur l'enceinte lyonnaise l'espace de cinq minutes. Une première percée de Lacazette côté droit a créé le décalage pour son aîné, impeccable de la tête pour l'ouverture du score. Puis c'est Gourcuff qui a décalé Lacazette, auteur d'un bel enchaînement dans la surface de réparation pour poursuivre sa série du moment (4 buts en décembre, un à chaque match).

Dans la foulée, Prince Oniangue a profité d'un léger moment de flottement pour réveiller les démons lyonnais. L'entrejeu lyonnais a rapidement exploité sa supériorité technique pour ramener le calme. Il ne manquait plus qu'une frappe de Yoann Gourcuff en pleine lucarne pour parachever la belle soirée lyonnaise.