Edinson Cavani (PSG), auteur d'un doublé, a répondu présent en finale

"Je suis sûr que si on gagne, c'est Edi qui marquera", disait Thiago Silva à la veille de la finale de Coupe de la Ligue. Le capitaine du PSG avait vu juste. Edinson Cavani a permis aux Parisiens de battre Lyon (2-1), samedi soir. L’Uruguayen a même signé un doublé, son premier de l’année 2014. L’ancien Napolitain n’avait plus réussi cette performance depuis la mi-décembre et la réception de Saint-Etienne, déjà en Coupe de la Ligue et déjà conclue par un (2-1).

En inscrivant à nouveau son nom au tableau d'affichage, Cavani a su répondre aux critiques qui se sont abattues sur lui depuis l’élimination en Ligue des champions contre Chelsea. Même si Laurent Blanc, n'a jamais douté. "Cavani ne joue pas depuis ce soir ! C'est un buteur, il le restera toujours, a rappelé l'entraîneur parisien dans les coulisses du Stade de France. Il a eu une période de doute, il est revenu de blessure, il a dû gérer son repositionnement... Comment peut-on douter qu'il puisse marquer ? C'est impossible ! Il fallait être patient, il a apporté la meilleure des réponses, sur le terrain."

Ces dernières semaines, le Sud-Américain a pourtant peiné à compenser l’absence de Zlatan Ibrahimovic, surtout à Stamford Bridge. Il avait pourtant retrouvé son poste de prédilection à la pointe de l’attaque. Mais sur ses 22 derniers tirs avec le PSG, il n’en avait converti qu’un seul en but, face à Reims au début du mois. Au Stade de France ce samedi, il ne lui en a pourtant fallu qu’un seul pour obliger l’OL à mettre un genou à terre dès l’entame de la rencontre (4e). Un but plein d’opportunisme, du bout du pied devant le but après une action amorcée par Maxwell. Il était loin d’être le plus beau du Matador, mais il a lancé idéalement des Parisiens muets depuis deux rencontres.

Cavani, lui, n’a pas attendu cette ouverture du score pour rentrer dans son match. De suite, il a été actif dans le pressing, des courses tranchantes pour gêner des Lyonnais bien en jambes lors des premières minutes. Il s’est aussi illustré par une superbe reprise de volée du gauche, des 25 mètres, qui a obligé Anthony Lopes a s’employer (14e). Le genre de geste qui montre la forme et la confiance d’un joueur. Sa soirée aurait pu être parfaite après un penalty transformé en force et sereinement à la 33e minute. Mais si la fin de match avait tourné en faveur de l’OL, Cavani aurait vraiment pu se mordre les doigts.

Dans la foulée du deuxième but, après un gros travail de Lucas, le natif de Salto s’est retrouvé seul face au gardien adverse pour signer un triplé. Mais, du plat du pied droit, il a tiré assez largement au-dessus (36e). Avant même la mi-temps, l’attaquant parisien aurait sûrement tué tout suspense dans cette finale. A l’inverse, Lyon a pu se relancer en réduisant le score et a su bousculer Paris, qui a dû tenir jusque dans le temps additionnel. Mais Cavani ne s’est pas pour autant relâché et a su être précieux sur le plan défensif et pour conserver le ballon, avec des décrochages intelligents et des bonnes orientations du jeu. Non sans rappeler le jeu d’un certain Zlatan Ibrahimovic.