Coupe de la Ligue : Le PSG s'est fait peur, mais il a évité le piège à Ajaccio (1-3)

L’humiliation approchait dangereusement, le PSG a su l’éviter. Après deux défaites contre le Barça (3-1) et Guingamp (1-0), Paris a retrouvé la victoire, mercredi, à Ajaccio (1-3) pour rejoindre les quarts de finale de la Coupe de la Ligue. Ça ne s’est pas fait sans heurts, avec l’ouverture du score de Johan Cavalli en première période (27e s.p.) mais les hommes de Laurent Blanc se sont remis à l’endroit après la pause. Après l’égalisation d’Edinson Cavani (55e), deux buts tardifs de Serge Aurier (80e) et Jean-Christophe Bahebeck (84e) ont fait tomber l'AC Ajaccio, 12e de Ligue 2.

En première période, les Parisiens ont été bien loin de se rassurer. Le contenu global de la rencontre reste de qualité toute relative mais au moins les hommes de Laurent Blanc ont su réagir plutôt que de sombrer mentalement. Le manque de repères affiché par une équipe privée de son entrejeu titulaire (ainsi que de Thiago Silva et Ibra) faisait craindre le pire. L’ouverture du score de Cavalli, après une faute d’Aurier, et les espaces béants offerts aux contres corses auraient pu enfoncer le PSG (1-0, 27e s.p.). Mais les Parisiens ont tenu jusqu’à une mi-temps salvatrice.

Comme à Guingamp, Laurent Blanc avait beaucoup de choses à dire à ses joueurs à la pause. Cette fois, il a suscité une vraie réaction, palpable dès les premières minutes de la seconde période. Aux vaines tentatives de Chantôme en première période ont répondu les coups-francs menaçants de Lavezzi, dont un sur le poteau (47e). Mieux en place et plus précis dans leurs enchaînements, les Parisiens ont vite été récompensés par l’égalisation d’Edinson Cavani (1-1, 55e), servi par un Lucas bien en jambes.

Malgré de belles opportunités, le Brésilien a en revanche échoué à trouver le fond des filets. En face, Madri n’a pas été plus en réussite, avec une frappe puissante passée juste à côté du but de Nicolas Douchez (76e). La chance ajaccienne était passée. Trop juste physiquement, les Corses ont alors cédé à deux reprises, sur une tête d’Aurier (1-2, 80e) et un contre conclu par Bahebeck (1-3, 84e). Entré en jeu (70e), l’attaquant formé au club n’a eu besoin que de 20 minutes pour signer une passe décisive, marquer et tirer son club d’une bien mauvaise passe.