Coupe de la Ligue : Le PSG s'impose à Saint-Etienne (0-1) et se qualifie pour les demi-finales
ParLucile Alard
Mis à jour 13/01/2015 à 23:34 GMT+1
Mal en point ces derniers temps, le PSG s'est redonné du baume au coeur en s'imposant à Saint-Etienne (0-1), en quart de finale de la Coupe de la Ligue. Zlatan Ibrahimovic (72e) a inscrit le seul but de la partie. Paris n'a pas réalisé le match du siècle mais ce succès fait du bien à Laurent Blanc et ses hommes.
Non, une victoire face à Saint-Etienne (0-1) ne suffira pas à faire oublier la claque bastiaise. Mais le PSG s’est offert un instant de répit en se qualifiant pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue aux dépens de l’ASSE, mardi à Geoffroy-Guichard. Si Paris peut encore jouer sur tous les tableaux, il le doit à sa star incontestable, Zlatan Ibrahimovic, buteur de la poitrine sur un centre de Lucas (72e). Dans ce match joué sous haute tension, Paris n’a pas produit son meilleur football, loin de là, mais a fait preuve d’un réalisme qui a manqué aux joueurs de Galtier.
Jusqu’à son but, Ibrahimovic avait surtout marché et râlé, que ce soit contre l’arbitre (qui lui a d’ailleurs mis un jaune pour contestation) ou contre le malheureux Pastore. Sa seule occasion, il l’avait obtenue sur un coup-franc aux 30 mètres (9e), stoppé par Ruffier. Il avait doucement disparu de la pelouse de Geoffroy-Guichard. Mais c’est lui qui a sauvé les siens d’une reprise de la poitrine improbable au deuxième poteau (72e). Si Ruffier a cru avoir réussi l’arrêt de l’année, le ballon avait bien passé la ligne et Ibra a épargné à son club une nouvelle crise de nerfs.
Ruffier et Douchez ont brillé
Les supporters de l’ASSE n’ont, eux, pas digéré ce but, non-valable à leurs yeux. Devant le nombre de projectiles lancés sur la pelouse, Saïd Ennjimi a décidé de stopper le match. Une interruption de dix minutes dans une rencontre déjà hachée (huit cartons jaunes en tout). A la reprise du jeu, les Verts sont partis à l’abordage quitte à s’exposer. Heureusement, ils pouvaient compter sur la solidité de Ruffier, décisif devant Matuidi (84e) avant de constater que leur dernier rempart n’est pas l’unique gardien capable de parades venues d’ailleurs.
Bien suppléé sur sa ligne par la… poitrine de Verratti au cours du premier acte (29e), Nicolas Douchez a sorti l’arrêt qu’il fallait sur une tête de Franck Tabanou (85e). La dernière occasion chaude de l’ASSE, annihilée par le deuxième gardien parisien. Après Bastia, Paris lance enfin son année 2014. Rien de flamboyant, rien de clinquant, mais la victoire est là. Et c’est bien tout ce qui compte.
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