Finale Coupe de la Ligue Bastia-PSG : Nos pronostics donnent le PSG vainqueur

Malgré toute la bonne volonté des Bastiais et même poussé par un public venu en nombre, Bastia est bien trop loin du PSG. Surtout dans une finale. Certes, Laurent Blanc risque de ne pas aligner son équipe type, à quelques jours d’un déplacement à Barcelone, mais les joueurs présents sur la pelouse resteront largement plus expérimentés que ceux du Sporting. Ibrahimovic et Verratti, deux des joueurs les plus importants du groupe parisien seront sur la pelouse, du fait de leur suspension en Ligue des champions. Ça change beaucoup de choses pour Bastia. Pour Paris, le plus difficile va être le début de la rencontre. Ils vont avoir à faire à onze hommes surmotivés par l’enjeu. C’est pourquoi je vois les Corses ouvrir le score. Mais au fil du match, le PSG va reprendre les choses en mains. Et s’imposer assez facilement.

Tous les arguments pro-bastiais sont bons à entendre. Ils sont même particulièrement recevables au vu du contexte, du calendrier et de la ferveur corse pour le match. Mais tout de même. Le PSG ne se loupe pas quand il ne faut pas se louper. Ce PSG-là sait honorer ses (grands) rendez-vous. On sous-estime souvent, d'ailleurs, la soif de titres des joueurs parisiens. Selon moi, c'est une erreur de penser que Thiago Silva n'a cure de la Coupe de la Ligue. Bien au contraire. Du haut de son expérience et de son statut de grand joueur, Thiago Silva sait précisément qu'il ne peut pas se louper, samedi, face à Bastia. Et c'est bien suffisant pour voir le PSG gagner.

Sur la route d’un éventuel triplé national, le PSG s’avance vers son premier obstacle, samedi au Stade de France. Et méfiez-vous des apparences : cette première barre est peut-être la plus compliquée à franchir et à appréhender pour le club de la capitale. Face à Bastia, Paris va jouer pour aller chercher une nouvelle Coupe de la Ligue, mais avec le FC Barcelone dans un coin de la tête. Dans les crânes bastiais, rien de tout ça. Les Corses montent à Saint-Denis pour marquer l’histoire du club et décrocher un premier trophée depuis 1981. Pas d’arrière-pensée et une certitude : celle de savoir comment bouger ce PSG, battu 4-2 en Corse en début d’année. Les Bastiais n’ont pas de quart de finale de C1 à disputer dans quatre jours. Et vont pouvoir s’en donner à cœur-joie, dans l’engagement notamment. Si le PSG fait preuve d’une quelconque retenue, il le paiera cher. Voir le Sporting repartir en Corse le trophée sous le bras ne me parait pas inimaginable. Loin de là.

Tout autre résultat qu’une victoire du PSG samedi serait une surprise comparable à celle qu’avait subie le club parisien face à Gueugnon en 2000. Oui, les Parisiens sont les favoris incontestables et incontestés de cette finale. Ils se ratent rarement dans les grands rendez-vous, le démontrant encore à Marseille, et auront à cœur d’accrocher un premier titre cette saison. L’atmosphère du Stade de France et la pression d’une finale leur feront vite oublier qu’ils devront se coltiner le Barça quatre jours plus tard en Ligue des champions. Malgré toute leur bonne volonté, les Bastiais n’ont pas suffisamment d’armes footballistiques pour rivaliser avec un Paris au top depuis deux mois. D’autant que les hommes de Laurent Blanc ont toujours dans un coin de la tête la déroute à Furiani début janvier. Une autre bonne raison de ne pas se louper samedi.

Calée entre une demie de Coupe de France et un quart de Ligue des champions, cette finale de Coupe de la Ligue n’arrive pas au meilleur moment pour le club de la capitale. Mais difficile de croire que cet ogre qui veut tout gagner peut s’effondrer alors qu’un trophée lui tend les bras. Et même si Paris sera privé de Thiago Motta et de David Luiz, les présences d’Ibrahimovic, de Lucas ou encore de Verratti devront permettre aux Parisiens de s’assurer un succès face à Bastia et une première coupe cette saison. Et la furia des onze Corses risque de ne pas y changer grand-chose.

Difficile de croire que Bastia puisse chiper cette Coupe de la Ligue au PSG. Même motivés par 20 000 supporters, je vois mal comment les Corses peuvent rivaliser avec le club de la capitale qui enchaîne les performances monstres ces derniers temps. La fatigue ? Les absents ? Ça ne compte pas sur une finale, quand bien même c’est la moins sexy des compétitions hexagonales. Un match de cette importance est forcément pour le PSG, bien plus habitué aux grands rendez-vous que le Sporting dont la dernière finale remonte à 2002. Et c’est sans parler de la qualité de l’effectif. Ça sent la large victoire parisienne.