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L'antisèche : Le PSG n'avait même pas besoin de ça...

Laurent Vergne

Mis à jour 12/04/2015 à 00:51 GMT+2

Large vainqueur de Bastia en finale de la Coupe de la Ligue (4-0), le PSG a encore étalé sa supériorité du moment dans l'Hexagone. Même si le carton rouge infligé après 20 minutes à peine à Sébastien Squillaci est bien sévère...

Nouveau titre pour Zlatan Ibrahimovic et le PSG.

Crédit: Panoramic

Le jeu : 20 minutes équilibrées puis…

En la matière, la rencontre a suivi une ligne de démarcation assez nette après la 19e minute et l'expulsion de Sébastien Squillaci. Avant cette séquence qui a scellé définitivement le sort de cette finale, Bastia avait plutôt très bien abordé son match. Mordants, agressifs dans le bon sens du terme, les Corses semblaient partis pour enquiquiner le rouleau-compresseur parisien, un peu lent à se mettre en route.
Evidemment, une fois à 11 contre 10 et forts de l'avantage au score, les joueurs de Laurent Blanc ont de façon quasi constante maitrisé les débats. Tout est devenu plus simple pour le PSG, dont le milieu a tranquillement pris le dessus. Les Bastiais, eux, ont beaucoup couru après le ballon et, quand ils l'ont eu, il leur a été bien difficile de le remonter et de trouver des décalages. Mais globalement, c'est surtout la rencontre elle-même, assez peu intense, qui a pâti du rouge de Squillaci.
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M.Bastien n'a pas fait de cadeau aux Bastiais en expulsant Sébastien Squillaci.

Crédit: Panoramic

Les joueurs : Ibra incontournable, une fois de plus

Sans être toujours impérial, même en se montrant parfois un peu trop "facile", Zlatan Ibrahimovic a pesé sur les débats avec son doublé en première période. Il a même ajouté une petite passe décisive en fin de match. Incontournable, une fois encore. Dans ce match "facile" à gérer défensivement, Aurier est à créditer d'une rentrée intéressante. On a aussi apprécié la sobriété et la propreté du jeu d'Adrien Rabiot. Et Verratti a fait du Verratti.
Côté bastiais, les individualités ont eu du mal à surnager dans le naufrage. Non coupable sur les quatre buts, Areola a même empêché une addition plus sévère encore. Sur son côté droit, Cioni, constamment en danger, a vraiment passé une sale soirée. Devant, après le rouge de Squillaci et la sortie de Danic, Sio s'est retrouvé isolé du reste de l'équipe. Boudebouz a tenté de faire planer une menace sur la défense parisienne, mais il était bien trop esseulé.
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Alphonse Aréola s'envole face au PSG.

Crédit: Panoramic

Ce qui aurait pu tout changer

Le rouge ? Oui… mais non (voir ci-dessous). Pour que Bastia s'en sorte, il aurait peut-être fallu que la suspension contre Zlatan Ibrahimovic s'applique dès cette finale de Coupe de la Ligue. La star suédoise a fait parler la poudre pour ses premiers pas au Stade de France. Son doublé en première période a mis le PSG sur orbite. Après son match fantomatique au Vélodrome dimanche dernier, Ibra a mis le turbo dans les deux matches de coupe cette semaine.

La stat : 6

Le nombre de titres conquis par le Paris Saint-Germain lors des trois dernières saisons : deux championnats, deux Coupes de la Ligue et deux Trophées des champions. Soit deux de plus que sur la période 2000-2012. Et ce total pourrait s'étoffer dans les prochaines semaines puisque le PSG est en tête de la Ligue 1, qualifié pour la finale de la Coupe de France.
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Le PSG s'offre une 5e Coupe de la Ligue.

Crédit: Panoramic

Le tweet le plus ironique de la soirée

La décla : Ghislain Printant

J'étais scandalisé quand on est venu m'annoncer que M.Thiriez ne viendrait pas sur la pelouse. On a un merveilleux public, une équipe qui essaie de jouer au foot, et aujourd'hui, on a manqué d'un grand respect à mes joueurs. Et ça, ça fait très mal.

La question : Sans le rouge de Squillaci, la finale aurait-elle pu échapper au PSG ?

Impossible évidemment de répondre avec certitude à cette question. Impossible, aussi, de contester que la sortie de Sébastien Squillaci a scellé le destin de cette finale. Néanmoins, si le carton rouge infligé au vétéran bastiais peut sembler très sévère, le penalty ne l'est pas. Même sans l'expulsion, Bastia se serait donc retrouvé mené au score. A 11 contre 11 certes, mais face à ce PSG-là, la tâche des Corses aurait de toute façon été extrêmement difficile. Car depuis la fin de la trêve internationale, la rutilante mécanique parisienne tourne à pleine régime.
En six jours et trois matches, elle vient de signer trois victoires en inscrivant 11 buts. Au meilleur moment, le PSG parait donc tourner à plein régime. Oui, il a bénéficié d'un coup de pouce arbitral samedi soir, mais il n'avait pas besoin de cela. C'est d'autant plus regrettable, car l'expulsion a tout à la fois gâché la finale et amoindri le triomphe parisien. "On est tombé aujourd'hui sur beaucoup plus fort que nous. On avait bien démarré, mais c'est sur qu'il y avait une grosse différence", a lucidement souligné, même à chaud, le milieu bastiais Guillaume Gilet. Non, il n'y avait pas photo entre Paris et Bastia. Rouge ou pas. Quand il joue comme ça, en France, il n'y a d'ailleurs personne pour chatouiller le PSG.
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Zlatan Ibrahimovic (PSG) après son penalty transformé face à Bastia en finale de la Coupe de la Ligue.

Crédit: Panoramic

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