Coupe de la Ligue : Ovationné par le Parc, Salvatore Sirigu n'a "aucun problème à rester au PSG"

Les supporters du Paris Saint-Germain ont peut-être vu Salvatore Sirigu porter une dernière fois les couleurs de leur club mercredi soir lors de la réception de l'AS Saint-Etienne (1-0). Le portier transalpin a obtenu l'aval de ses dirigeants pour se trouver un nouveau point de chute cet hiver. Mais son avenir reste incertain. "Pour le moment, je suis un joueur du PSG, et ensuite on verra", a-t-il lâché à l'issue de la rencontre tout en ajoutant au micro d'InfoSport Plus : "Je n'ai aucun problème à rester au PSG. On va faire ce qui est mieux pour Paris et pour moi".

Lors de ce huitième de finale de la Coupe de la Ligue, Salvatore Sirigu, qui a perdu sa place de titulaire à l'intersaison avec l'arrivée de Kevin Trapp, s'est offert une vibrante ovation avant le coup d'envoi et tout au long du dernier match du PSG à domicile de l'année 2015. Il s'agissait de la deuxième titularisation de la saison pour l'Italien, gardien numéro un du club parisien lors des quatre saisons précédentes. Sirigu avait dû attendre la blessure de l'Allemand à une cuisse pour disputer un match, à Bastia le 19 octobre en Ligue 1 (2-0).

Il n'avait encore jamais évolué au Parc des Princes cette saison, et celui-ci s'est rappelé à son bon souvenir en le gratifiant d'un bruyant soutien. Un moment que Sirigu a savouré : "Bien sûr que ça fait plaisir, ça faisait longtemps que je n'avais pas joué au Parc des Princes. Le soutien du public m'a fait plaisir, même si ça n'était pas la première fois, mais en cette période, des fois, j'étais même gêné... "

Le stade a commencé par scander son nom plus fort que celui de Zlatan Ibrahimovic lors de l'annonce des compositions d'équipe, avant de l'acclamer avant le coup d'envoi, lors de chacune de ses prises de balles, puis encore à son retour des vestiaires après la mi-temps. Il faut dire que l'Italien n'a pas eu l'occasion de faire vibrer ses supporters par ses parades. Mis à part deux ballons bien captés dans sa surface en première période (7e, 27e) et un arrêt sur un tir croisé de Roussey (83e), Sirigu n'a quasiment rien eu à faire face à une équipe stéphanoise courageuse mais timide sur le plan offensif. Après le but de Cavani (1-0, 86e) et cette qualification acquise à l'arraché, l'international transalpin a profité d'une dernière ovation du Parc des Princes.

Ravi d'avoir refoulé la pelouse du Parc et de cet accueil, Sirigu a finalement eu plus de travail devant la presse. Car il a aussi tenu à donner sa version sur l'affaire de sa non-participation au match contre le Shakhtar Donetsk la semaine dernière en Ligue des champions. "Concernant le match contre le Shakhtar Donetsk, le coach a déjà répondu, mais moi, ça me gêne que certains disent quelque chose qu'ils entendent (sur le fait que Sirigu aurait refusé de jouer)", a-t-il lancé avant d'enchaîner : "Si le coach me dit de jouer, je joue. Au PSG, on a déjà dit que j'étais nul, mais jamais que je n'étais pas professionnel. Alors, si on a quelque chose à me dire, je préfère qu'on me le dise en face plutôt que de l'écrire dans les journaux."

La mise au point est claire. Même sans être très sollicité dans son but, Sirigu a vécu une soirée bien remplie. Il peut maintenant penser à la suite. A six mois de l'Euro en France, il doit retrouver une place de titulaire et les chances de le revoir sur le banc de touche parisien, lors de la réception de Bastia le 8 janvier prochain, paraissent minimes. Même s'il ne ferme aucune porte.