PSG - Laurent Blanc n'a pas le choix : il lui faut ces deux coupes

Pour n'importe quelle autre équipe, réussir le triplé L1-Coupe de France-Coupe de la Ligue serait un exploit historique. Pour le PSG version QSI, qui le vise pour la deuxième saison de rang, c'est un maigre lot de consolation. Mais pour Laurent Blanc, c'est devenu obligatoire. Aujourd'hui, ces deux finales pourraient bien lui être fatales en cas de nouvel échec.

On ne vous apprend rien, l'élimination en quarts de finale de la Ligue des champions face à Manchester City (2-2, 0-1) a tout changé. Avant, le Président avait réussi à faire taire les sceptiques, ceux qui doutaient de sa capacité à porter ce projet PSG depuis son arrivée en 2013 pour succéder à Carlo Ancelotti. Le revers contre City lui a fait perdre une grande partie de son crédit. Ses choix tactiques, notamment au retour avec son 3-5-2, ont été un fiasco.

Pour une fois, Paris n'a pas progressé dans sa quête de sommet. Pire, une finale au Stade de France perdue serait synonyme de régression sur la scène nationale. Et pour Laurent Blanc, le bilan de la saison se retrouverait alors noirci de manière inquiétante. Rien ne dit que Nasser Al-Khelaïfi prendrait la décision de se séparer de son entraîneur. Mais le président du PSG aurait une raison de plus de le faire. Et vu les ambitions et les moyens du PSG, il n'a pas besoin d'en avoir beaucoup.

S'il a le moindre doute, Al-Khelaïfi n'hésitera pas à remercier Blanc, même s'il l'a prolongé de deux saisons juste avant le 8e de finale de Ligue des champions contre Chelsea. Ce ne serait d’ailleurs pas illogique. Surtout à ce moment de l’histoire du PSG version QSI. Ce gadin face à Manchester City a sonné comme la fin d'une ère à Paris. Cet été, un relooking de l’effectif est attendu avec le départ de certains cadres. Une nouvelle star apte à porter le projet est espérée. En clair, un nouveau cycle se profile. Changer d'entraîneur ne serait pas choquant.

C'est dur de le dire quand on voit le bilan de Laurent Blanc depuis son arrivée au PSG ou le début de saison des Parisiens, qui ont pratiqué un jeu séduisant et ont longtemps accumulé les succès. Certains ne l'entendront même sûrement pas. Mais c'est la dure réalité du très haut-niveau. Paris stagne en Europe, le quart face à City l'a montré. Il ne peut pas se permettre de faire un pas de plus en arrière à l'échelon national, où Paris n'a aucune concurrence. Voilà pourquoi pour Blanc, ces deux finales de Coupes s'annoncent déterminantes.