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Encore un but fantôme validé à Rennes avant d'être annulé

Glenn Ceillier

Mis à jour 13/12/2017 à 22:34 GMT+1

COUPE DE LA LIGUE – Lors de Rennes – Marseille, l'arbitre de la rencontre a validé un but alors que le ballon n'était pas rentré. Mais après plusieurs minutes, il est finalement revenu sur sa décision. Lors de Rennes-Caen, le Roazhon Park avait déjà connu pareille situation. Mais cette fois, c'était la goal ligne technology qui en était responsable.

La frappe dee la polémique signée Benjamin André (Rennes) contre Marseille en Coupe de la Ligue

Crédit: Getty Images

C'est le genre de situation qui laisse penser que l'arbitrage vidéo est bienvenu. Manque de chance pour Johan Hamel – l'arbitre de ce Rennes-Marseille -, la goal ligne technology n'est pas appliquée en Coupe de la Ligue. Cela a donné lieu à une séquence qui ne fait pas honneur au football professionnel. L'arbitre a d'abord validé un but après l'intervention de son assistant alors que le ballon n'était pas rentré. Et pas qu'un peu. Avant finalement de l'annuler quelques minutes après… Mais une question se pose : quel moyen lui a permis de prendre cette décision alors qu'il n'a pas accès à la vidéo normalement ?
A la 63e minute, alors que Rennes a pris l'avantage quelques minutes plus tôt, Benjamin André place une grosse frappe de 30 mètres. Le ballon s'écrase sur la barre avant de rebondir devant la ligne de but de Yohann Pelé. Il y a bien cinquante centimètres entre la ligne et le rebond du ballon. Mais à la surprise générale, un des assistants indique à l'arbitre principal de valider la deuxième réalisation du soir du milieu rennais. Avec Rolando en leader, tous les Marseillais sont alors été protester au tour de l'arbitre. Même Jacques-Henri Eyraud, le président marseillais, est descendu en bas de sa tribune pour montrer son incompréhension.
L'arbitre est finalement revenu sur sa décision et a logiquement annulé ce but. Mais la séquence a duré de longues minutes. Une histoire qui rappelle des souvenirs aux supporters bretons. En début de saison, le Roazhon Park avait déjà eu droit à ce genre de quiproquo lors d'un match contre Caen. Mais cette fois, c'était de la faute de la goal ligne technology qui avait validé un but alors que le ballon n'était pas rentré. Il avait ensuite été justement refusé. Ce mercredi, l'erreur était humaine. Comme au bon vieux temps.
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