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Entre le Mexique et la Russie, une demi-finale ou un demi-échec

ParAFP

Mis à jour 23/06/2017 à 23:18 GMT+2

COUPE DES CONFEDERATIONS - Entre une Russie inoffensive et aux portes de l'élimination à domicile et un Mexique qui se cherche toujours, c'est un match capital pour une place en demi-finale qui va se jouer samedi à Kazan (17h).

Fyodor Smolov (Russie)

Crédit: Getty Images

Le Mexique a besoin d'un nul pour aller en demi-finale et la Russie sans doute d'une victoire pour éviter l'élimination dès le 1er tour de la Coupe des confédérations organisée chez elle. Il y aura donc du chaos dans l'air, samedi à Kazan (17h). La Russie pourrait également se qualifier en cas de nul à condition que le Portugal s'incline face à la Nouvelle-Zélande (déjà éliminée) dans l'autre match de ce groupe A, ce qui semble très improbable.
Le pays hôte est donc dos au mur. Après un Euro 2016 raté (élimination dès le 1er tour), il comptait faire un beau parcours lors de sa Coupe des conf. afin de préparer le Mondial 2018 à la maison. Le moment de vérité arrive. Même si, quoi qu'il arrive, le public continuera sans doute à scander "Russie ! Russie !" lors des matches d'autres équipes, comme c'est le cas depuis le début du tournoi.

Aucune efficacité

Coincée au 63e rang du classement FIFA (le pire de son histoire), entre l'Ouzbékistan et Haïti, la sélection locale ne s'appuie que sur le vivier du championnat domestique. "Je dois travailler avec les joueurs dont je dispose. Nous n'en avons pas d'autres et il n'y a nulle part où je pourrais en trouver", avait d'ailleurs relevé, fataliste, le sélectionneur Stanislav Tchertchessov auprès de l'AFP avant le tournoi. Son problème est surtout offensif. Après un but néo-zélandais contre son camp, ses attaquants n'en avaient marqué qu'un aux modestes Océaniens en match d'ouverture (2-0).
Contre le Portugal mercredi, la Sbornaïa ne s'est inclinée que 1-0, sur un but de Cristiano Ronaldo. Mais la seconde période fut empreinte de regrets russes, lorsque les attaquants multipliaient les situations chaudes sans parvenir à en tirer profit, maladresse oblige. Les joueurs les plus connus sont les grognards Akinfeev, qui a fêté mercredi sa 100e sélection, et Jirkov, c'est-à-dire un gardien et un arrière gauche...
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L'attaquant russe Fyodor Smolov face au Portugal

Crédit: Getty Images

"Un match qu'on attendait depuis longtemps"

Le Mexique, bien qu'un peu amoindri (le défenseur Salcedo forfait, le milieu Moreno incertain), est dans une position comptable bien plus confortable, alors qu'il a sportivement souffert. Il a arraché le nul face au Portugal après avoir été mené deux fois (2-2), et a dû renverser les Néo-Zélandais pour les battre difficilement (2-1).
La méthode de Juan Carlos Osorio, malgré le jeu offensif qu'il prône, est sur le gril. Le sélectionneur n'a maintenu que trois joueurs entre les deux matches. La victoire étriquée face aux All Whites a du coup ressuscité les fantômes de la Copa America du centenaire, lorsque son équipe, avec un onze chamboulé, s'était fait étriller 7-0 par le Chili en quarts de finale...
Le Mexique compte beaucoup sur la Coupe des confédérations pour progresser, "car sans manquer de respect à la Concacaf, affronter des équipes latino-américaines et des équipes européennes représente une grande différence", avait souligné Osorio samedi dernier. "C'est un match qu'on attendait depuis longtemps. Jouer contre un pays hôte à des milliers de kilomètres de chez nous, avec peu de nos supporters, ce sera une chance unique pour le foot mexicain et notre groupe de joueurs de montrer nos capacités", a-t-il ajouté vendredi. Oui, samedi, il y aura du KO dans l'air.
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Le sélectionneur mexicain Juan Carlos Osorio

Crédit: Getty Images

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