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France-Ouzbékistan (4-0), quart de finale du Mondial U20 2013 : l’antisèche d’Eurosport.fr

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 07/07/2013 à 08:49 GMT+2

France-Ouzbékistan (4-0) : voici notre analyse, nos choix, notre mauvaise foi. Après avoir maté la Turquie en huitième, les Bleuets ont confirmé leur montée en puissance dans la compétition. Grâce à de sacrés talents, qui prennent clairement plaisir à évoluer ensemble, ils se sont sortis de ce match piège sans encombre et, surtout, avec la manière.

FOOTBALL 2013 France U20 - Pogba

Crédit: AFP

LE JEU : pas de ballon, pas de but
Pour la première fois en cinq matches dans ce Mondial turc, les Bleuets ont gardé leur cage inviolée. Pour ce faire, ils ont appliqué un principe élémentaire et ô combien efficace. En privant l’adversaire de munitions, ils se sont prémunis contre le moindre danger. En recherche permanente de profondeur, ils n’ont pourtant pas cherché à appliquer les principes de conservation chers à l’école espagnole. Mais grâce à une supériorité physique très nette, ils ont fait du milieu leur terrain de jeu. Des récupérations de balle extrêmement hautes leur ont permis d’étouffer les timides actions ouzbèkes, tout en leur servant de rampes de lancement idéales. Direct et efficace.
LES JOUEURS : Du lourd dans toutes les lignes
Sanogo pèse. Thauvin et Bahebeck font tourner les têtes. Pogba et Kondogbia rassurent. Digne et Foulquier épatent. Ce samedi, l’étincelle est venue de tous les côtés. Et en continu sur 90 minutes. Le compteur est resté bloqué à quatre buts, mais le double n’aurait pas surpris, tant les jeunes hommes de Mankowski ont dominé les débats. Même si la faiblesse de l’opposition impose de garder un peu de recul, la fougue tricolore est forcément révélatrice : la mayonnaise est en train de prendre dans cet agglomérat d’individualités. Contre des Ouzbeks dépassés, chaque exploit individuel – à une ou deux exceptions près – a été mis au service d’une action collective limpide. Et ce subtil cocktail fait plaisir à voir.
LA STAT : 28
Comme... 28 tirs. Et pas des tentatives désespérées de loin. 28 tirs, qui auraient quasiment tous pu finir en but, sachant que deux des quatre réalisations françaises sont des penalties. Moralité ? Messieurs, il faudra être plus réalistes en demi-finale, pour espérer pouvoir accéder à la dernière marche. Si tous les attaquants français ont été énormes dans le jeu et la percussion, il a manqué un petit quelque chose dont il ne faudra pas se passer en demi-finale : du mordant devant le but. Thauvin, extraordinaire dans ses dribbles mais indigent dans le dernier geste, peut en témoigner.
LE TOURNANT QUI N’A PAS EU LIEU : Le poteau de Thauvin
17e minute. Alors que la France a copieusement dominé le premier quart d’heure, Florian Thauvin, d’une frappe bien sentie, touche du bois. Comme son partenaire, Sanogo, à la 2e minute. Le scénario est vu et revu. Les Bleus sont supérieurs, mais c’est un jour sans, et le bon vieux hold-up des familles se dessine. Sauf que non. Pas ce soir. A la demi-heure de jeu, Bahebeck sert un caviar à Sanogo pour l’ouverture du score, et la machine à buts décolle. 3-0 à la pause. Trop supérieure, la France était sur un boulevard pour les demi-finales. Et sur un boulevard, pas question de tournant...
LE TWEET QUI A TOUT COMPRIS : Didier, m’entends-tu ?
LA QUESTION : Et le titre alors ?
La France joue mieux qu’en poules, c’est incontestable. 4-0 contre l’Ouzbekistan, c’est bien joli, mais les petits Bleus sont-ils pour autant prêts à aller jusqu'au bout alors qu'aucune équipe de France n'a encore atteint la finale ? La réponse est oui, car le potentiel de cette équipe est tout simplement immense. A condition d’ajuster la mire, bien sûr. La réponse mercredi ?
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