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Programmées pour durer

ParAFP

Mis à jour 05/07/2011 à 08:54 GMT+2

Pour les Bleues, l'objectif est de "rester à 100% le plus longtemps possible" après la qualification des Bleues pour les quarts de finale du Mondial allemand. C'est ce qu'explique Philippe Joly, adjoint du sélectionneur de Bruno Bini, en charge de la préparation physique et des gardiennes.

FOOTBALL 2011 France-Canada (Thomis)

Crédit: Reuters

. LES FILLES COMME LES GARÇONS ?
"Sur le fond, il n'y a pas de différence à préparer des filles ou des garçons", explique Philippe Joly. "L'individualisation des charges de travail est la même et on travaille sur les mêmes qualités, dans le même ordre chronologique." En revanche, le travail est adapté en fonction d'un "état des lieux" lié aux rythmes d'entraînement des joueuses pendant la saison, différent entre amateures et professionnelles. "Certaines travaillent tous les jours avec un préparateur physique, d'autres n'y sont pas habituées. C'est là qu'il y a des choses à adapter. Alors que chez les garçons, un pro de Lyon ou un pro du Bayern Munich, c'est la même chose", explique le préparateur des Bleues.
. LA PREPARATION POUR LE MONDIAL
Le Championnat de France ayant fini le 29 mai, la préparation pour le Mondial a été très courte. Le programme a été conçu en quatre temps: régénération, foncier, intensité et affûtage. "C'était trop juste pour être à 100% contre le Nigeria, mais contre le Canada c'était bon", estime Joly, qui reconnaît une "satisfaction personnelle" à avoir vu les Bleues résister à l'impact physique de leurs deux premiers adversaires. "Ca veut dire que le travail a été bien fait. Mais c'est aussi une question d'état d'esprit. Des sportifs prêts physiquement, il y en a plein, mais il faut l'étincelle en plus", dit-il. Désormais, l'enjeu est de "rester le plus longtemps possible à 100%". "Avant l'Allemagne, on a quatre jours pour remettre des petites touches sur la vivacité, la puissance, l'explosivité. C'est aussi un nouveau cycle qui s'ouvre jusqu'aux quarts. Il faut récupérer tout en gardant du jus, c'est une question de dosage. Mais physiquement, c'est faisable de rester au top jusqu'au bout", estime celui qui travaille avec la sélection depuis 2007.
. DES PROGRES CONSIDERABLES
"On voit qu'on a progressé physiquement. Avant, quand ça jouait sur les contacts comme aujourd'hui, on tombait", racontait la latérale gauche Sonia Bompastor après la victoire contre le Nigeria. "Ca a beaucoup évolué depuis l'équipe de France des années 90", confirme l'adjoint de Bruno Bini. "Mais ça n'est pas lié à nos trois semaines de préparation. Ca, c'est le truc en plus. Ce qui a le plus changé, c'est le travail en club et la mise en place du centre à Clairefontaine. Les clubs ont bien travaillé, et aujourd'hui, on est en contact avec leurs préparateurs physiques, avec qui ça se passe bien", ajoute-t-il.
. LES GARDIENNES
Philippe Joly, qui a été gardien de but en CFA, a la double casquette de préparateur physique et d'entraîneur des gardiennes. "Ca n'est pas toujours évident parce que les gardiennes demandent beaucoup d'attention, elles voudraient parfois plus de présence, mais ça va", confie-t-il. Physiquement, "c'est un poste qui demande souplesse et agilité, mais aussi puissance et explosivité, il peut y avoir des profils très différents", explique le préparateur. Le poste a par ailleurs ses spécificités et le rôle de Philippe Joly est aussi de s'occuper "de la gestion humaine". "Certaines ont besoin de rester concentrées, dans leur bulle. D'autres, comme Bérangère Sapowicz (la N.1 des Bleues, ndlr), préfèrent ne pas se prendre la tête, rester dans un état d'esprit positif. C'est aussi mon boulot d'entretenir ça."
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