Les 5 choses à savoir sur le Mondial féminin

Depuis sa création en 2003, le classement FIFA n’a connu que deux leaders : l’Allemagne et les Etats-Unis. Les deux nations sont les ogresses du football féminin, toutes deux vainqueurs à deux reprises de la Coupe du monde (1991 et 1999 pour les Américaines, 2003 et 2007 pour les Allemandes).

Un temps affaiblis, les Etats-Unis ont brillamment remporté les Jeux Olympiques 2012. En mars dernier, les Yankees ont aussi remporté l’Algarve Cup, un tournoi amical réunissant les douze meilleures équipes du monde.

Et les Bleues dans tout ça ? Elles pointent désormais à la troisième place du classement FIFA, à 55 points seulement des Américaines. Demi-finalistes au Mondial 2011 puis aux JO 2012, les Françaises n’ont cessé de progresser ces dernières années. Cette saison, elles ont battu l’Allemagne (2-0) en octobre et les Etats-Unis en février (2-0).

Après six ans sous la houlette de Bruno Bini, les coéquipières de Wendie Renard ont semblé passer un palier depuis la nomination de Bruno Bergeroo, en 2013. Ce sera la première grande compétition de l’ancien entraîneur du PSG à la tête des filles.

Décalage horaire oblige, il faudra parfois entretenir une sacrée gymnastique horaire pour suivre la Coupe du monde de football féminin. Les matches ont été organisés de sorte à débuter, heure française, entre 19 heures et 4 heures du matin. La France disputera, par exemple, ses deux premiers matches à 19h et le dernier à 22 heures. Si elles accèdent à la finale, il faudra en revanche veiller jusqu’à une heure du matin pour supporter les Bleues.

Ce Mondial sera le premier de l’histoire (hommes et femmes confondus) à se disputer sur des pelouses synthétiques. Une mesure qui trouve son origine dans les conditions climatiques canadiennes, qui ont poussé la quasi-totalité des clubs à passer à l’herbe artificielle. Seul problème : les standards européens et étatsuniens sont encore au pré naturel. La décision de la FIFA a, dès lors, suscité une indignation générale des joueuses.

Plusieurs dizaines d’entre elles, parmi lesquelles Abby Wambach, Eugénie Le Sommer ou Nadine Angerer, avaient attaqué l’instance internationale en justice en octobre 2014. Finalement, la plainte a été abandonnée mais l’opposition reste vive. Les joueuses évoquent le risque de blessures et de brûlures pour justifier leurs réticences.

Autre nouveauté instaurée par la FIFA, le nombre d’équipes qualifiées pour le Mondial. Elles seront 24 sélections à s’opposer au Canada, contre 16 auparavant. Les participants seront divisés en 6 groupes de 4 équipes. Il faudra finir dans les deux premiers de sa poule pour se qualifier, à moins de faire partie des quatre meilleurs troisièmes. Ce système fut de mise lors des Coupes du monde masculines entre 1986 et 1994.