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Fontaine, juste énorme

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 29/05/2010 à 01:48 GMT+2

On se rapproche du dénouement dans notre classement des 100 joueurs les plus marquants de l'histoire de la Coupe du monde. ce vendredi, découvrez les joueurs classés de la 15e à la 11e place. Au 11e rang, Just Fontaine, l'homme qui fit trembler les filets suédois.

Just Fontaine

Crédit: Imago

Du 17 mai au 7 juin, notre site vous propose de découvrir son classement des 100 joueurs les plus marquants de l'histoire de la Coupe du monde. Mais nous souhaitons aussi connaitre votre avis. Vous pouvez donc dès aujourd'hui voter pour établir votre propre classement. Pour cela, rien de plus simple: envoyez à redaction.fr@eurosport.com votre podium en désignant les trois joueurs les plus marquants de l'histoire selon vous. Le premier obtiendra 3 points, le deuxième 2 point et le troisième 1 point. Le classement des internautes sera révélé en même temps que le numéro un du classement de la rédaction.
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11. JUST FONTAINE
Date de naissance : 18 août 1933
Pays : France
Poste : Attaquant
Participation : 1
Matches : 6 (13 buts)
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Just Fontaine

Crédit: Imago

Plus d'un demi-siècle plus tard, son record n'est toujours pas près de tomber. Avec 13 buts inscrits lors de la Coupe du monde 1958, Just Fontaine reste à ce jour le meilleur buteur de tous les temps sur une seule phase finale. Un exploit qui n'a finalement pas tenu à grand chose. A la base, "Justo", 25 ans à l'époque, n'était pas titulaire au sein d'une équipe de France qui semblait destinée à disparaitre dès le premier tour pour les médias tricolores. La blessure de René Bliard l'a propulsé dans le onze de départ et changé le cours de l'histoire tricolore en Suède, où l'attaquant des Bleus n'était pas "à côté de ses pompes". Les siennes, il ne les a pourtant jamais utilisées lors de ce Mondial. L'une de ses deux chaussures avait rendu l'âme et le buteur de Reims ne s'en était pas rendu compte. "On avait juste deux paires de chaussures à l'époque et pas de sponsor. Je me suis retrouvé sans rien. Heureusement, Stéphane Bruey, un de mes coéquipiers remplaçants faisait la même pointure que moi et m'a prêté ses chaussures", raconte Fontaine.
Le natif de Marrakech y a fait honneur, c'est le moins que l'on puisse dire. Dès la première sortie des Tricolores, il inscrit un triplé face au Paraguay (7-3). L'histoire est en marche. Elle deviendra légende au fil des rencontres. Un doublé face à la Yougoslavie (2-3), un but contre l'Ecosse (2-1), un nouveau doublé face à l'Irlande du Nord (4-0) en quarts de finale et voilà les Bleus qualifiés pour les demi-finales, à la surprise générale et pour la première fois de leur histoire. Malgré un nouveau but de Fontaine, la France tombe face au Brésil, emmené par un petit bonhomme de 17 ans nommé Pelé. Mais elle termine sur le podium de l'épreuve avec une large victoire sur la RFA (6-3), au cours de laquelle Fontaine inscrit un quadruplé. Il a réussi l'exploit de marquer à chaque match, performance que seul Jairzinho a reproduit depuis, lors de la Coupe du monde 1970. "Justo était l'attaquant qui correspondait parfaitement à mon jeu. Il sentait parfaitement ce que je faisais et j'étais sûr de le trouver au bout de mes dribbles", expliquait Kopa, l'autre artisan d'une aventure française particulièrement offensive (23 buts en 6 matches). Grâce à un record que Fontaine a qualifié de "gag grandiose". Bruey, lui, a récupéré ses chaussures. Et "Justo", un vieux fusil, de la part d'un journal suédois, et un soulier d'or offert par Gary Lineker. Mais surtout, une place éternelle parmi les légendes de la Coupe du monde.
12. BOBBY MOORE
Pays : Angleterre
Date de naissance : 12 avril 1941 (décédé le 24 février 1993)
Poste : Défenseur central
Participations : 3 (1 victoire)
Matches : 14
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FOOTBALL 1966 England - Moore

Crédit: AFP

Avoir une statue à son effigie, ça veut tout dire. Bobby Moore, lui, en a carrément deux à Londres. L'une à Wembley, l'autre à Upton Park, dans l'antre de West Ham dont il a porté les couleurs durant 14 saisons. Massives, à l'image de ce que le défenseur central des Hammers a apporté à l'équipe d'Angleterre. Robert Frederick Chelsea Moore n'incarnait pourtant pas la caricature type du défenseur massif. Remarquable d'intelligence, dans l'anticipation de ses adversaires ou dans ses relances offensives, il brillait par sa lecture du jeu là ou la majorité des défenseurs s'imposent par leur physique et leur agressivité dans les duels. Moore, c'est une autre image du football anglais. Celle d'une Angleterre victorieuse surtout. En 1966, il est le capitaine d'une sélection qui n'a jamais brillé dans les compétitions internationales. Il avait un peu plus de 22 ans quand il a récupéré le brassard. Il l'a porté à 90 reprises.
En 1962, Moore était déjà de la campagne au Chili, qui s'était soldée par une élimination en quarts de finale face au Brésil. Quatre ans plus tard, les attentes sont bien plus importantes pour une équipe aux Trois Lions attendue par tout un peuple à domicile. Le capitaine de l'Angleterre et les siens y répondent. Avec Jacky Charlton à ses côtés et Gordon Banks dans le but, il guide une défense anglaise qui n'encaisse qu'un seul but sur l'ensemble du tournoi, avant de remporter la finale face à la RFA (4-2) avec le célèbre but accordé à Geoff Hurst. Moore peut brandir le trophée suprême avant d'être porté en triomphe par tous ses coéquipiers pour une image qui a fait le tour du monde.  Anobli au titre d'officier de l'ordre de l'Empire britannique, il participe au Mondial mexicain en 1970, mais s'incline avec l'Angleterre face à la RFA (3-2 a.p.) en quarts de finale. Auparavant, la défense anglaise avait fait des miracles face au Brésil, futur vainqueur, malgré la défaite (1-0). Après avoir échangé son maillot avec Moore, Pelé dira même qu'il a affronté "le meilleur défenseur du monde", une opinion partagée par celui qui est pourtant considéré comme le meilleur défenseur de tous les temps, Franz Beckenbauer. Et les Anglais disent souvent qu'ils n'auraient jamais gagné la Coupe du monde avec un autre capitaine. Ça veut tout dire.
13. PAOLO ROSSIPays: ItalieDate de naissance: 23 septembre 1956Poste: AttaquantParticipations: 3 (1 victoire)Matches: 14 (9 buts)
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ITALIA MONDIALE 1982 PAOLO ROSSI SPAGNA

Crédit: Eurosport

Globalement assez chaotique (les genoux en compote, il a pris sa retraite à 31 ans), la carrière de Paolo Rossi aura surtout brillé à travers la Coupe du monde. C'est sur la plus grande des scènes que le Toscan a écrit sa légende. Comme s'il avait besoin d'être sous les feux des projecteurs pour donner sa pleine mesure. Homme du Mondial, Rossi s'est frayé un chemin dans la légende tel un funambule, tant sa présence en Espagne, lors de l'édition 1982, n'a tenu qu'à un fil. Nous y reviendrons. Paolo Rossi n'a que 21 ans quand il dispute sa première phase finale, en 1978. Meilleur buteur du championnat italien avec Vicence, il est retenu dans le groupe qui s'envole pour l'Argentine. Une vraie réussite. La Squadra termine à la 4e place et Rossi marque trois buts. Il incarne incontestablement l'avenir. Mais sa carrière va marquer un net coup d'arrêt avec le scandale du Totonero, au début des années 80. Impliqué, Rossi est suspendu de toute compétition pour deux ans. Il est autorisé à rejouer en avril 1982. Deux mois, à peine, avant le début de la Coupe du monde. Enzo Bearzot, le sélectionneur italien, tente alors un incroyable coup de poker en retenant Rossi. Il croit en lui. Il est alors à peu près le seul en Italie.
Le début de la compétition est laborieux. L'Italie passe le premier tour au forceps. Lors de la deuxième phase de poules, elle est face à l'Argentine, tenante du titre, et au Brésil, grandissime favori. Les hommes de Bearzot battent l'Argentine, tout comme le Brésil. Mais les Azzurri sont obligés de battre la Seleçao pour atteindre les demi-finales, un nul qualifiant les Brésiliens. Après quatre matches, Rossi n'a toujours pas marqué. Puis tout va changer. Le zéro va devenir héros. Rossi réussit un fabuleux triplé contre le Brésil, affichant un incroyable opportunisme. L'Italie s'impose 3-2 et se qualifie pour les demi-finales. Le natif de Prato inscrit ensuite les deux buts de la victoire contre la Pologne en demi-finale et ouvre le score en finale contre la R.F.A. Trois matches, six buts, et un titre mondial venu de presque nulle part. Sacré meilleur buteur, adulé, Rossi vient de réussir un invraisemblable comeback. Plus personne ne se permettra jamais de discuter les choix de Bearzot...
14. JOHAN CRUYFF
Date de naissance : 25 avril 1947
Pays : Pays-Bas
Poste : Milieu de terrain offensif
Participations : 1 (1 finale)
Matches : 7 (3 buts)
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FOOTBALL World Cup 1974 Johan Cruyff

Crédit: Imago

La 14e place lui va plutôt bien. Non ? Mais dans notre top 100, Johan Cruyff a été l'un des joueurs les plus difficiles à classer. Comment classer l'inclassable ? Certes, Cruyff n'a joué qu'une Coupe du monde et, comble du comble, n'a même pas été capable de la gagner, le romantisme néerlandais succombant au froid réalisme ouest-allemand. Mais Cruyff et les Pays-Bas, c'est autre chose. Les Pays-Bas des années 1970, c'est "une certaine idée du football", pour paraphraser un ancien général français. Ce football est total. Mis sur pied par Rinus Michels avec l'Ajax Amsterdam et transposé en équipe nationale, ce jeu offensif, spectaculaire au possible est incarné à merveille par sa tête d'affiche, Johan Cruyff.
La Coupe du monde 1974 est la première disputée en l'absence de Pelé depuis vingt ans. Le Roi en a fini avec la sélection nationale brésilienne. Mais qu'importe, Cruyff est là. Le capitaine néerlandais, numéro 14 dans le dos, et ses coéquipiers sont aussi célèbres que les Beatles. Leur style et leurs cheveux longs font un malheur. Leur football aussi. L'Argentine en prend quatre, dont deux de Cruyff, le champion du monde brésilien plie également. Rien ne résiste aux "Orange mécaniques". Sauf la RFA de Beckenbauer. La machine à gagner ouest-allemande mettra fin à l'aventure. Fauché par Hoeness, Cruyff provoque pourtant l'ouverture du score néerlandaise. Mais les hommes de Michels finissent par craquer. Un rêve est passé. Définitivement. Cruyff ne disputera pas le Mondial 1978 en Argentine. La raison ? A l'époque, on disait que le Néerlandais ne souhaitait pas cautionner la dictature du général Videla, au pouvoir en Argentine. Trente ans plus tard, l'ancien entraîneur du Barça a révélé que sa famille avait été victime d'une agression à son domicile et qu'il ne se voyait pas quitter les siens aussi longtemps. "Il y a des choses plus importantes dans la vie", a-t-il expliqué en 2008. Toute la philosophie des Pays-Bas est résumée dans cette phrase.
15. FRITZ WALTERPays: R.F.A.Date de naissance: 31 octobre 1920 (décédé en 2002)Poste: AttaquantParticipations: 2  (1 victoire, 1 demi-finale)Matches: 11 (3 buts)
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Coupe du monde Top 100 Fritz Walter

Crédit: AFP

La vision du jeu de Beckenbauer. La créativité de Netzer. La combativité de Seeler. Voilà dans quels termes un journaliste allemand résuma le joueur qu'était Fritz Walter à la mort de celui-ci, en 2002. Mais au-delà du joueur, qui a mené la R.F.A pendant deux Coupes du monde, en 1954 et 1958, Walter, c'est d'abord un symbole. Dans le cœur de tous les Allemands, l'homme du miracle de Berne, c'est lui. Capitaine de l'équipe de R.F.A victorieuse de la grande Hongrie en finale de la Coupe du monde 1954, Fritz Walter fut l'artisan principal du retour de l'Allemagne sur la scène sportive internationale, moins de 10 après la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Ce n'est pas anodin, tant la vie de Walter aura été marquée par les deux grands conflits qui  ont ravagé l'Europe. Né en 1920, au lendemain d'une guerre dont l'Allemagne doit évacuer à la fois le déroulement et le poids de la défaite, il passe son adolescence sou le Troisième Reich. Sa vie de footballeur, naissante, sera bientôt éclipsée par les affres de la vie des hommes. Passé professionnel à 17 ans, le jeune attaquant de Kaiserslautern fait ses débuts en sélection le… 14 juillet 1940, au moment même où la Wehrmacht défile sur les Champs-Elysées. Ça ne s'invente pas. Walter était promis à une glorieuse carrière. Mais il va mettre le football entre parenthèses de 1942 à 1950, perdant sans doute ses meilleures années.
Quand il reprend sa carrière, Fritz Walter a 30 ans. La Coupe du monde est loin de ses préoccupations. Mais avec Kaiserslautern, il retrouve rapidement le succès, remportant le championnat en 1951 et 1953. Du coup, Sepp Herberger décide de rebâtir l'équipe nationale autour de lui. Walter devient le capitaine et le fédérateur d'un groupe en quête de respectabilité. Presque de rédemption. Le Mondial 1954 sera le théâtre de ce retour triomphal. Auteur de trois buts, capitaine inspiré, Walter mène la R.F.A jusqu'en finale, où elle est promise à une punition d'envergure face à la Hongrie de Puskas, invaincue depuis plus de quatre ans. La météo sera l'alliée de Walter et des Allemands. Il tombe des cordes sur Berne en ce 4 juillet 1954. Le jeu hongrois, si fin, ne peut qu'en pâtir. Pas celui des Allemands. "Quand j'ai vu le temps, je me suis dit que c'était possible. J'aimais tellement la pluie", racontera Walter. La suite, tout le monde la connait. Les Hongrois mènent 2-0 mais les Allemands finissent par s'imposer 3-2, causant une des plus grandes sensations sportives du XXe siècle. Dans le sillage de son capitaine voué à devenir héros national, c'est toute l'Allemagne, fut-elle désormais de l'Ouest, qui nait à nouveau ce 4 juillet. Au moment où il soulève la coupe Jules Rimet, redonnant enfin une raison à son peuple d'être fier, Fritz Walter a-t-il une pensée pour celui qui lui sauva la vie des années auparavant? Sans doute. Fait prisonnier par les Soviétiques, envoyé au Goulag, Walter ne dut son salut à un garde hongrois. Ce dernier, ayant reconnu le footballeur qu'il avait admiré jadis, affirma aux Soviétiques que Walter n'était pas Allemand, mais Autrichien, et qu'il avait été engagé de force. Atteint de malaria, mais vivant, Walter put retourner chez lui. Et reprendre le fil de sa vie. D'homme. Et de champion.
LE CLASSEMENT
11. Just Fontaine (France)
12. Bobby Moore (Angleterre)
13. Paolo Rossi (Italie)
14. Johan Cruyff (Pays-Bas)
15. Fritz Walter (R.F.A.)
16. Jairzinho (Brésil)
17. Mario Kempes (Argentine)
18. Rivellino (Brésil)
19. Dino Zoff (Italie)
20. Sandor Kocsis (Hongrie)
21. Michel Platini (France)
22. Gordon Banks (Angleterre)
23. Ferenc Puskas (Hongrie)
24. Roger Milla (Cameroun)
25. Eusebio (Portugal)
26. Wolfgang Overath (R.F.A.)
27. Jose Andrade (Uruguay)
28. Helmuth Rahn, (R.F.A.)
29. Vava (Brésil)
30. Leonidas (Brésil)
31. Geoff Hurst (Angleterre)
32. Silvio Piola (Italie)
33. Bobby Charlton (Angleterre)
34. Cafu (Brésil)
35. Alcides Ghiggia (Uruguay)
36. Romario (Brésil)
37. Daniel Passarella (Argentine)
38. Johan Neeskens (Pays-Bas)
39. Thierry Henry (France)
40. Sepp Maier (R.F.A.)
41. Gilmar (Brésil)
42. Marco Tardelli (Italie)
43. Didi (Brésil)
44. Gino Colaussi (Italie)
45. Gerson (Brésil)
46. Carlos Dunga (Brésil)
47. Uwe Seeler (R.F.A.)
48. Giovanni Ferrari (Italie)
49. Teofilio Cubillas (Pérou)
50. Carlos Alberto (Brésil)
51. Jurgen Klinsmann (Allemagne)
52. Fabien Barthez (France)
53. Tostao (Brésil)
54. Obdulio Varela (Uruguay)
55. Guillermo Stabile (Argentine)
56. Paul Breitner (R.F.A)
57. Roberto Baggio (Italie)
58. Mario Zagallo (Brésil)
59. Grzegorz Lato (Pologne)
60. Lilian Thuram (France)
61. Marco Materazzi (Italie)
62. Robby Rensenbrink (Pays-Bas)
63. Paolo Maldini (Italie)
64. Gabriel Batistuta (Argentine)
65. Fabio Cannavaro (Italie)
66. Gary Lineker (Angleterre)
67. Zico (Brésil)
68. Jacky Charlton (Angleterre)
69. Ublado Fillol (Argentine)
70. Karl-Heinz Rummenigge (R.F.A.)
71. Salvatore Schillaci (Italie)
72. Zoltan Czibor (Hongrie)
73. Oleg Salenko (Russie)
74. Andreas Brehme (R.F.A/Allemagne)
75. Oscar Miguez (Uruguay)
76. Roberto Carlos (Brésil)
77. Jorge Burruchaga (Argentine)
78. Ademir (Brésil))
79. Pierre Littbarski (R.F.A)
80. Didier Deschamps (France)
81. Socrates (Brésil)
82. Gianluigi Buffon (Italie)
83. Rudi Voller (R.F.A/Allemagne)
84. Roger Hunt (Angleterre)
85. Pedro Cea (Uruguay)
86. Oscar Ruggeri (Argentine)
87. Josef Masopust (Tchécoslovaquie)
88. Peter Shilton (Angleterre)
89. Lennart Skoglund (Suède)
90. Harald Schumacher (R.F.A)
91. Dennis Bergkamp (Pays-Bas)
92. Jurgen Sparwasser (R.D.A.)
93. Gianni Rivera (Italie)
94. Raymond Kopa (France)
95. Pak Doo Ik (Corée du Nord)
96. Jorge Valdano (Argentine)
97. Lev Yachine (U.R.S.S.)
98. Jozsef Boszik (Hongrie)
99. Davor Suker (Croatie)
100. Antonio Carbajal (Mexique)
Retrouvez la suite de notre classement lundi, avec le début du Top 10 !
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