Coupe du monde 1938 : la rétro (victoire de l'Italie en France)
Mis à jour 26/05/2014 à 10:18 GMT+2
En attendant le coup d'envoi de la Coupe du monde, retrouvez les grands moments des précédentes éditions. Aujourd'hui : France 1938. Après avoir remporté l'édition précédente, l'Italie met la main sur le trophée Jules-Rimet une deuxième fois de suite.
Le bilan :
- Lieu : France
- Participants : 15
- Champion : Italie
- Matches : 18
- Buts marqués : 84 (4,66 par match)
- Meilleur buteur : Leonidas (BRE) 8 buts
- Affluence : 483 000 (26 833 par match)
La finale : Italie - Hongrie (4-2)
- Buts : Colaussi (5e, 35e), Piola (16e, 82e) pour l'Italie. Titkos (7e), Sarosi (70e) pour la Hongrie
- ITALIE : Olivieri, Foni, Rava, Serantoni, Andreolo, Locatelli, Biavati, Meazza, Piola, Ferrari, Colaussi
- HONGRIE : Szabo, Polgar, Biro, Szalay, Szücs, Lazar, Sas, Zsengeller, Sarosi, Vincze, Titkos
Le 19 juin 1938 à Colombes, l'Italie conserve son titre remporté quatre ans plus tôt en prenant le meilleur sur la Hongrie. Arbitrée par le Français, M. Georges Capdeville, cette rencontre démarre sur les chapeaux de roue. Dès la 5e minute, Colaussi ouvre le score en faveur des Italiens (1-0). Si Titkos égalise deux minutes plus tard pour les Magyars (1-1, 7e), Piola (16e) puis Colaussi (35e) mettent la Squadra Azzurra sur de bons rails (3-1). A la pause, les Italiens ont déjà une main sur le trophée. En seconde période, Sarosi redonne espoir aux Hongrois (3-2, 70e) avant que Piola ne plie l'affaire (4-2, 82e). L'Italie du dictateur Benito Mussolini est championne du monde pour la deuxième fois.
La star : Leonidas (Brésil)
Leonidas symbolise l'arrivée du Brésil sur le devant de la scène internationale. Meilleur buteur du tournoi avec 8 réalisations en quatre rencontres, l'attaquant a particulièrement brillé face à la Pologne, contre qui il a inscrit 4 buts. Une rencontre disputée sous la pluie à Strasbourg et durant laquelle l'arbitre a demandé au Brésilien de remettre ses chaussures, ce dernier se sentant plus à l'aise pieds nus. Auteur de 25 buts en 25 sélections, Leonidas est l'un des précurseurs du football samba.
Le but : André Abegglen (Suisse)
Il fut le bourreau de la "grande Allemagne". Composée des meilleurs joueurs allemands et autrichiens après l'Anschluss, la Mannschaft tombe sur un os appelé André Abegglen. En huitièmes de finale, le leader de la sélection suisse inscrit le but égalisateur qui permet à son équipe de rejouer le match (1-1). Lors de la deuxième rencontre, alors que les deux équipes sont à égalité (2-2), il inscrit un incroyable doublé en l'espace de trois minutes (75e, 78e).
Le saviez-vous ?
- "En acceptant d'être battu, j'ai sauvé la vie à onze hommes". Voici ce qu'a déclaré le gardien hongrois Szabo après la défaite de son équipe contre l'Italie en finale. Une réplique "grinçante" qui fait allusion au télégramme que Mussolini avait envoyé à la Saquadra Azzurra avant la finale, dans lequel figuraient ces quelques mots : "Vaincre ou mourir".
- En demi-finale de la Coupe du monde, le sélectionneur brésilien avait décidé de se passer de Leonidas. Dans le souci de préserver son attaquant virevoltant pour la finale. Un choix stratégique qui n'avait pas été payant. Et pour cause, la Squadra Azzurra avait sorti la sélection auriverde 2-1.
- Le short ou le penalty ? Les deux pour Meazza ! Lors de la demi-finale de la Coupe du monde entre l'Italie et le Brésil, Giuseppe Meazza eut une mésaventure peu commune. Au moment de tirer un penalty, le stratége italien vit l'élastique de son short lâcher. Plutôt que de le perdre au moment de prendre son élan, Meazza le tint d'une main et réussit à frapper et marquer le penalty. L'Italie menait alors 2-0 et filait vers la finale.
Le chiffre : 2
Comme le nombre de joueurs ayant participé à la Coupe du monde française et au Mondial brésilien disputé en 1950. Seconde guerre mondiale oblige, le football est passé au deuxième plan durant six ans. Le temps de reconstruire et de repartir, la FIFA a attendu jusqu'en 1950 avant d'organiser la quatrième Coupe du monde de l'histoire. Les deux joueurs ayant disputé les deux compétitions sont Alfred Bickel (Suisse) et Erik Nilsson (Suède).
Les Bleus : élimination en quarts de finale
Pays organisateur, la France espère connaître le même succès que l'Uruguay en 1930 et que l'Italie en 1934. A savoir : remporter la Coupe du monde à domicile. Il n'en sera rien. Après avoir battu la Belgique (3-1) en 8e de finale, grâce à un but de Veinante et un doublé de Nicolas, les Bleus tombent face à l'Italie. A Colombes, devant plus de 58 000 spectateurs, les coéquipiers de Di Lorto tiennent tête aux tenants du titre durant toute la première mi-temps (1-1), avant de craquer en seconde période encaissant deux buts signés Piola (3-1).
L'équipe-type :
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