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Coupe du monde 2014, après Belgique - Russie (1-0) : Origi ne fait pas de bruit mais il apprend vite

Baptiste Binet

Mis à jour 22/06/2014 à 23:00 GMT+2

Appelé à la surprise générale par Marc Wilmots pour disputer la Coupe du monde, Divock Origi a d'ores et déjà marqué la Belgique et Mondial de son empreinte en marquant un but décisif face à la Russie (1-0).

Direck Origi, buteur face à la Russie (1-0), est l'une des révélations de ce Mondial.

Crédit: AFP

Il a été la bonne surprise lilloise de la saison. Dimanche après-midi, il est devenu celle de la sélection de Marc Wilmots. Auteur face à la Russie du but qui a permis à la Belgique de retrouver les huitièmes de finale de la Coupe du monde, douze ans après la dernière apparition des Diables Rouges sur la scène planétaire, Origi n’a, une nouvelle fois, pas déçu. Et cela devrait finir par ne plus surprendre personne tant le jeune homme apprend vite. Discret au possible, l'ailier belge se fait avant tout remarquer sur le terrain. A Lille, on le sait mieux que nulle part. L'été dernier, alors que Florian Thauvin quittait le LOSC avec pertes et fracas sans avoir joué le moindre match, la question se posait : qui pour prendre la relève en attaque ? La réponse s'est rapidement imposée au LOSC. Un nom : Divock Origi.
Le jeune joueur d’origine kenyane (ndlr : son père, Mike, a joué en Belgique, remportant même le championnat avec Genk en 1999) a toujours été présent, notamment lorsque l’on s’y attendait pas. Un soir de février 2013, Rudi Garcia le lance dans un match où le LOSC est mené par Troyes, 1-0, à domicile. Premier ballon, il attend au deuxième poteau, et crucifie le portier troyen. Déjà décisif, il permet à son équipe de ne pas couler en arrachant le nul. S’il se contentera de bouts de matches jusqu’à la fin de la saison, c'est le feuilleton Thauvin et surtout son épilogue qui lui permettra d’arriver en douceur sur le devant de la scène en 2013/2014.
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La Russie pensait avoir fait le plus dur face à la Belgique. Mais Divock Origi ne l'entendait pas de cette oreille.

Crédit: Panoramic

Premier match de la saison, avec la réception de Lorient. Attaquant central, il marque dès les premières minutes du match et permet à Lille de remporter la première de ses neuf victoires 1-0. Les cinq buts d’Origi en L1 cette saison seront décisifs. Il devient titulaire au moment du coup de mou hivernal du LOSC et ne lâchera finalement plus jamais sa place et participera activement à la qualification du club lillois en Ligue des champions.
 Arrive alors la Coupe du monde. Dans l’ombre, Origi avance masqué une nouvelle fois, avec le buzz du choix de la nationalité belge par Adnan Januzaj. Benteke forfait, il manque un joueur offensif dans l’équipe. Ce sera lui. A la surprise générale. Origi devient également le plus jeune joueur entrant sur le terrain d’une Coupe du monde. Sa bonne entrée en amène une autre, contre la Russie, dimanche au Macarana pour sa quatrième sélection avec les Diables Rouges. Pour suppléer Lukaku, il est préféré à Januzaj (Manchester United) ou encore à Nacer Chadli (Tottenham). Bien vu. C’est bien lui qui marquera le but victorieux de l’intérieur du pied à la 88e minute.

Le plus jeune depuis... Messi

Cette première réalisation en sélection fait de lui le plus jeune buteur belge dans un Mondial, titre honorifique qui appartenait jusqu'ici à Stéphane Demol (20 ans et 96 jours en 1986). Il est aussi le buteur le plus précoce en Coupe du monde depuis…  Lionel Messi en 2006 (Argentine - Serbie, 6-0). L'Argentin avait 18 ans et 357 jours. Le Belge est à peine plus vieux (19 ans et 65 jours). En zone mixte, Divock Origi a avoué ne pas trop réaliser ce qu'il lui arrivait. Lui aussi devrait pourtant finir par ne plus être surpris.
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