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Brésil - Chili (1-1, 3 tab à 2) : Sanchez avait été éblouissant jusqu’à son penalty raté

Cédric Granel

Mis à jour 29/06/2014 à 08:41 GMT+2

Terrible journée pour Alexis Sanchez. Tout près d’être érigé en héros national, il a finalement contribué, malgré lui, à l’élimination du Chili de la Coupe du monde.

Alexis Sanchez, malheureux après son penalty manqué face au Brésil en huitième de finale du Mondial 2014

Crédit: AFP

Alexis Sanchez est passé par tous les sentiments ce samedi à Belo Horizonte lors du huitième de finale entre le Brésil et le Chili (1-1, 3 tab à 2). Mais au final, l’attaquant du FC Barcelone a vécu un scénario très cruel qui conclut, trop tôt à son goût, une Coupe du monde dans laquelle il avait, jusque-là, brillé.
L’attaquant chilien a été l’homme de cette rencontre. D’abord parce qu’il s’est fait remarquer avant même l’entrée des deux formations sur le terrain. Dans les couloirs, étonnement détendu, on l’a vu tomber dans les bras de ses coéquipiers du Barça Neymar et Dani Alves. Prenant le temps de rire et d’échanger quelques mots amicaux. Une scène rafraichissante et qui contrastait avec les visages fermés de tous les autres joueurs.
Ce qui ne l’a pas empêché de livrer une prestation de très haut niveau. Car, sur le terrain, Alexis Sanchez a été le véritable poison de la défense brésilienne. Opportuniste, il s’est placé idéalement dans la surface autour de trois Brésiliens pour égaliser d’un tir croisé au sol et relancer son équipe (1-1, 32e). Tout au long du match, par sa vitesse et sa percussion, il a aussi donné le tournis à la défense brésilienne. En témoignent ses six dribbles réussis (record du match pour son équipe) et ses sept fautes subies (record du match).
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Alexis Sanchez a égalisé pour le Chili à la 32e minute contre le Brésil

Crédit: AFP

Pendant longtemps, on a cru qu’il pouvait être l’homme qui allait éliminer le Brésil de sa Coupe du monde. Mais son destin a été bien plus cruel. Au bout du temps additionnel de la prolongation, il a donné un caviar dans le bon tempo pour Pinilla. Mais sa frappe puissante a fini sur la barre (120e). Et dans la séance de tirs au but, il a été l’un des trois Chiliens à ne pas transformer son penalty. Une histoire douloureuse qui se répète souvent avec les grandes stars en Coupe du monde.
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