Coupe du monde 2014 - Colombie-Uruguay (2-0) : Tabarez : "La Colombie peut aller très loin"

Oscar TABAREZ : Nous savions que la Colombie est une très bonne équipe. Elle possède un bon collectif et une faculté à conserver le ballon et des individualités brillantes. J'étais assez content de notre début de match, mais le but est venu. En seconde période, après le deuxième but, il a fallu prendre des risques, essayer autre chose, mais c'était difficile. Dommage, car nous avons eu des occasions de réduire le score, mais leur gardien a sorti deux ou trois arrêts extraordinaires. Il faut féliciter la Colombie et lui souhaiter le meilleur pour la suite du tournoi. Nous avons perdu contre une très grande équipe. Elle peut aller très loin.

O.T. : Que je suis fier d'eux. Je suis fier de mes joueurs, ils n'ont pas à rougir de leur Coupe du monde. Jusqu'au bout, ils ont lutté et tout donné. Dans l'attitude, je n'ai rien à leur reprocher. Nous étions contents de notre préparation, notre groupe était difficile, nous y avons sans doute laissé beaucoup d'énergie.

O.T. : Nous savions tous ce qui s'était passé, mais il fallait arrêter de penser à cette histoire et essayer d'être positif. Cela a donné de la force et de l'envie à l'équipe. Suarez est un joueur très important, je ne pense pas avoir besoin de le préciser mais à partir du moment où on savait qu'il ne jouerait pas, il fallait passer à autre chose. C'est tout. Rien d'autre à dire sur le sujet.

O.T. : Je ne crois pas que nous avons perdu quelque énergie que ce soit. Nous avons simplement pris acte de sa suspension, nous avons critiqué la sévérité excessive. Oui, c'est subjectif, mais c'est le sentiment de beaucoup de gens qui suivent le football. Le Mondial a besoin de joueurs de la qualité de Suarez. Nous sommes un groupe, nous devions avancer, même sans lui, même si ce n'était pas facile.  Mais je ne crois pas que notre défaite puisse s'expliquer par un manque d'énergie, non?

O.T. : Je ne sais pas s'il a laissé un message. Pas à moi en tout cas. Je ne pense même pas que Luis ait mon numéro de téléphone...

O.T. : Difficile à dire à chaud. Mais avoir su se relever de notre défaite contre le Costa Rica en ouverture, c'était fort. Il fallait gagner deux matches derrière, contre l'Angleterre et l'Italie, ce n'était pas simple à faire, surtout vu notre passé contre les équipes européennes en Coupe du monde. Mais je suis fier de la façon dont le groupe s'est comporté, surtout après la défaite contre le Costa Rica. Beaucoup d'équipes auraient plongé après ça.

O.T. : Ce n'est pas l'heure de faire une analyse. Elle viendra. Tout n'est pas parfait, tout n'est pas noir non plus. Il y a peu d'écarts entre les équipes, on l'a encore vu aujourd'hui (samedi) dans les deux premiers huitièmes de finale. Globalement, ce n'est pas une mauvaise Coupe du monde, même si nous sommes évidemment déçus après cette défaite. Ce n'est pas ce que nous voulions. Nous avions un rêve.

O.T. : Il n'y a rien de concret pour l'instant. S'il y a une proposition de la fédération, je l'étudierais. Mais de mon côté, je ne vais pas bouger.