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Coupe du monde : Rien ne détournera Deschamps de son onze-type

Martin Mosnier

Mis à jour 28/05/2014 à 20:24 GMT+2

Didier Deschamps sait déjà l'équipe qu'il fera débuter face au . Il ne faut pas s'attendre à ce que les matches de préparation bouleversent ses certitudeHondurass.

Didier Deschamps a déjà en tête le nom de son onze de départ pour le Honduras

Crédit: AFP

Ils peuvent enfiler les buts comme des perles, a priori, rien n'y changera. Antoine Griezmann, Olivier Giroud et Loïc Rémy, très bons contre la Norvège mardi (4-0), devraient débuter le Mondial sur le banc de touche. Une fatalité que n'a pas esquivée Deschamps. Depuis le barrage retour contre l'Ukraine, le sélectionneur a sa petite idée en tête et un onze assez clairement défini pour le Honduras qui doit ressembler à : Lloris - Debuchy, Varane, Sakho, Evra - Cabaye, Pogba, Matuidi - Valbuena, Benzema, Ribéry.
Ce mercredi à Clairefontaine, il s'est montré assez clair sur ses intentions. Le Brésil ? "Je sais comment on va y aller", a-t-il martelé, déterminé. Quid des bonnes prestations de Giroud ou Griezmann ? "Il y a de la concurrence mais la Norvège, c'est la vérité d'un match", a-t-il tenu à rappeler. "Il y a une hiérarchie et le match de mardi ne changera pas mon opinion." Désormais seul un pépin physique comme une gêne tenace aux adducteurs de Benzema, un problème au dos pour Ribéry ou au genou pour Varane semblent pouvoir perturber la composition de ce onze type.  
Oui, il y a une équipe type
Et Deschamps de répéter : "Oui, il y a une équipe type, un noyau dur qui enchaîne les matches." Depuis quelques mois, Deschamps vise avant tout la clarté pour éviter les conflits stériles qui pourraient miner le groupe. C'est dans ce sens qu'il a construit une liste élargie avec des rôles bien définis : les 23 d'un côté, les réservistes de l'autre. C'est dans cet esprit qu'il a construit aussi son onze. Les choses ont le mérite d'être claires.
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Didier Deschamps avec Yohan Cabaye (Equipe de France, 2014)

Crédit: Eurosport

Le risque, c'est le confort né d'une concurrence biaisée. D'un côté des titulaires pas suffisamment challengés, de l'autre des remplaçants qui n'ont plus rien à espérer. Seulement des bouts de match. "Je ne veux pas des remplaçants qui se satisfassent de cela", tempère malgré tout Deschamps. "Chacun doit se sentir important, c'est dur pour ceux qui ne jouent pas. Mais ce Mondial est un objectif commun."
Antoine Griezmann l'a bien compris. Lui se contentera aisément du rôle de doublure et ce n'est pas son match réussi face à la Norvège qui changera quelque chose : "J'ai 23 ans, je suis dans une liste pour jouer un Mondial. Si on me donne des minutes, je donnerais tout pour les Bleus." Griezmann a l'état d'esprit qui colle au système mis en place par Deschamps parce qu'il est jeune et qu'il n'a que deux sélections au compteur. Mais Olivier Giroud ou Bacary Sagna, pour ne citer qu'eux, accepteront-ils le rôle dans lequel le sélectionneur semble désormais les enfermer ?
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