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Equateur - Angleterre (2-2) : L'Equateur aura des arguments à opposer aux Bleus

Geoffrey Steines

Mis à jour 05/06/2014 à 10:28 GMT+2

L'Equateur a tenu l'Angleterre en échec (2-2), lors de son dernier match de préparation au Mondial. Adversaire de la France au premier tour du Mondial 2014, la Tri a montré quelques qualités qui devraient poser des soucis aux Tricolores.

Alex Oxlade-Chamberlain et Walter Ayovi lors de Equateur-Angleterre en amical

Crédit: AFP

L’Equateur ne sera pas un simple-valoir au Mondial. Si les Bleus, troisièmes et derniers adversaires de la Tri dans le groupe E de la Coupe du monde, avaient encore besoin de s’en convaincre, ils en ont eu confirmation mercredi. Elle a bouclé sa préparation par un match nul convaincant contre l’Angleterre à Miami (2-2). Enner Valencia (8e) avait ouvert le score, avant que Wayne Rooney (29e) puis Rickie Lambert (51e) ne donnent l’avantage aux Three Lions. Mais Michael Arroyo a égalisé d’une belle frappe dans la lucarne (70e). Une altercation entre Antonio Valencia et Raheem Sterling est venue ternir la fin de match, l’arbitre excluant les deux protagonistes de l’incident (79e). Après avoir accroché les Pays-Bas (1-1) et concédé une défaite sévère face au Mexique (3-1), l’Equateur a démontré qu’il avait les moyens d’embêter des nations référencées au niveau planétaire. Un avertissement à prendre en compte côté français.
Sur la pelouse floridienne, les hommes de Reynaldo Rueda ont évolué dans leur immuable 4-4-2, qui a fait leur force pendant la campagne de qualification. Eprouvant un schéma de jeu bien connu, les Equatoriens ont disposé leur bloc équipe relativement bas devant les Anglais, pour se projeter à toute vitesse en contre, avec leurs quatre flèches offensives. Ils ont ainsi  posé d’énormes problèmes à la défense adverse, où Roy Hodgson avait expérimenté un quatuor inédit (Milner, Jones, Smalling, Shaw). Les Sud-Américains ont marqué sur leur première occasion, E.Valencia coupant la trajectoire d’un centre de Walter Ayovi pour débloquer le tableau d’affichage (1-0, 8e).

De grosses carences défensives

Sur leur lancée, avec notamment un A.Valencia intenable sur son côté, les Equatoriens se sont montrés menaçants à chacune de leurs incursions. Ils ont continué à pousser, mais ont vendangé nombre d’opportunités, par Carlos Gruezo (16e), Jefferson Montero (21e) ou E.Valencia (33e). Dans l’intervalle, Rooney avait remis les deux équipes à égalité, sur une action confuse et marquée par un geste suspect de la main de Lambert (1-1, 29e). Meilleurs en fin de première période, les Anglais ont alors mis en lumière les défauts de l’Equateur, qui a peiné à verrouiller ses couloirs et qui a rencontré de gros problèmes dans la transition attaque-défense. La paire Gruezo-Noboa a notamment affiché ses carences à la récupération.
Au retour des vestiaires, la physionomie de la rencontre est restée dans la même veine. Les Equatoriens se sont retrouvés en danger à chaque accélération anglaise, et notamment sur celles de Ross Barkley. Ce dernier a fait la différence avant de servir Lambert sur le deuxième but anglais de la soirée (1-2, 51e). Le futur attaquant de Liverpool est même passé tout près du doublé, mais il a buté sur Maximo Banguera (55e). Le gardien de la Tri a réalisé des prouesses dans son but, devant Frank Lampard (25e), Rooney (43e) et Alex Oxlade-Chamberlain (45e), s’imposant comme l’une des forces de sa sélection. Tout comme le mental de ce groupe, qui lui a permis de reprendre l’ascendant dans la partie au cours de la dernière demi-heure.
Après avoir touché le poteau par E.Valencia (67e), les Equatoriens sont revenus à hauteur au score par l’intermédiaire d’Arroyo (2-2, 70e). Ils auraient même pu forcer la décision dans le money-time, mais ont buté sur une défense anglaise parfois à la limite, à l’image de ce tacle de Sterling qui a déclenché les hostilités. Les exclusions de la perle de Liverpool et de Valencia pourraient même avoir une incidence sur leur début de Mondial, si la FIFA décide de se saisir du dossier. Ce qui parait très peu probable. Cette petite ombre au tableau, impliquant le capitaine de l'Equateur, n’est pas de nature à faire oublier à quel point la Tri pourrait causer des tourments aux Bleus le 25 juin prochain au Maracana.
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