Les 5 stats qui montrent que Pays-Bas – Argentine était l’antithèse de Brésil – Allemagne
Mis à jour 10/07/2014 à 15:57 GMT+2
Aucun but, peu de tirs, un Messi inexistant, un gardien dribbleur. Ce Pays-Bas – Argentine n’avait vraiment rien à voir avec l’exceptionnel Brésil – Allemagne.
Un score vierge inédit
Si ce Pays-Bas – Argentine ne restera pas dans les annales pour la qualité du jeu proposé, il a pourtant marqué l’histoire de la Coupe du monde. C’est la toute première fois qu’une demi-finale s’achève sans le moindre but dans cette épreuve. Un contraste plutôt douloureux avec les huit buts inscrits la veille dans l’autre match du dernier carré (Brésil 1-7 Allemagne), la partie la plus prolifique de ce Mondial.
Deux fois moins de tirs que lors de Brésil – Allemagne
Ce mercredi soir, en 120 minutes de jeu, nous n’avons vu que 15 tirs (7 pour les Pays-Bas et 8 pour l’Argentine). Un total bien faible. Surtout si on le compare à celui de l’autre demi-finale. Avec une prolongation en moins, Brésiliens (18) et Allemands (14) ont tenté 32 fois leur chance. Soit plus du double ! Le contraste est encore plus saisissant avec le nombre de tirs cadrés des deux rencontres : 5 pour Pays-Bas – Argentine contre 18 pour Brésil – Allemagne.
Les Pays-Bas quasiment inoffensifs
Pendant longtemps dans cette rencontre, les gardiens n’ont pas franchement eu à s’employer. C’est encore plus vrai pour Romero. Car le portier argentin a dû attendre 98 minutes pour voir le premier et unique tir cadré du match des Néerlandais. Et ainsi capter proprement un ballon qui lui venait dessus après un tir de Robben. Il a eu plus de travail lors de la séance de tirs au but...
On a cherché Messi dans la surface néerlandaise
Il était attendu comme celui qui allait faire la différence. Et propulser l’Argentine en finale. Mais il n’en a rien été. Tout juste s’est-il mis en évidence sur un coup franc direct capté par Cillessen en début de match (15e). Mais à part ça, c’était le néant ou presque. La preuve, en 120 minutes de jeu, il n’a aucun ballon dans la surface adverse. Il a fallu attendre la séance de tirs au but pour le voir mettre fin à cette anomalie.
Cillessen, cinquième meilleur dribbleur du match
Au cours du match, Cillessen s’est mis en évidence dans un exercice auquel on ne l’attendait pas. Par deux fois, le portier batave a tenté et réussi un dribble audacieux dans sa surface devant pour éliminer un adversaire. Deux beaux gestes qui lui ont permis de se retrouver cinquième meilleur dribbleur de la rencontre. Assez inhabituel pour un gardien de but. D’autant qu’il a fait mieux que des joueurs aussi habiles techniquement que Sneijder, Higuain (un seul dribble réussi chacun), Van Persie, Agüero ou Lavezzi (aucun dribble réussi).
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