Mondial : Uruguay - Costa Rica, le match qui ressemble à une mise en jambes pour la Celeste

Invité surprise du dernier carré en 2010, l’Uruguay espère faire aussi bien au Brésil. Mais pour son malheur, la Celeste est tombée dans un groupe D très relevé. Une victoire face à l’équipe la plus faible, le Costa Rica, lors de son premier match samedi (21h00) à l’Estadio Castaleo de Fortaleza, est impérative. Des quatre pays (Uruguay, Costa Rica, Italie, Angleterre) qui composent cette poule, les Ticos sont les seuls à n’avoir jamais soulevé le trophée planétaire. Les hommes d’Oscar Tabarez savent ce qu’ils doivent accomplir, à l’image de Diego Forlan : "J’appréhende le premier match parce qu’il représente tout selon moi. Je crois que le premier match sera le plus important." Avec trois points au compteur, les coéquipier d’Edinson Cavani aborderaient un peu plus tranquillement leurs matches contre deux des barons de la scène européenne.

Du côté du Costa Rica, les chances de revoir les huitièmes de finale, 24 ans après leur seule apparition à ce stade de la compétition, s’annoncent faibles. Mais les hommes de Jorge Luis Pinto peuvent se baser sur leur parcours exemplaire lors des qualifications, conclu à la deuxième place de la zone CONCACAF avec un statut de meilleure défense des éliminatoires. Tout le contraire de l’Uruguay qui a dû jouer un barrage contre la Jordanie pour arracher son ticket pour le Brésil. Autre atout des Costaricains, personne ne les attend. "Tout le monde ne parle que des autres équipes du groupe. Ils nous perçoivent comme des victimes désignées, comme si nous étions chanceux d'être ici. Ce n'est pas plus mal, ça nous enlève de la pression", a souligné le capitaine, Brian Ruiz.

La grosse incertitude pour l’Uruguay s’appelle Luis Suarez. Opéré en urgence du ménisque en mai, l’attaquant de Liverpool et principale gâchette de la Celeste débutera ce Mondial sur le banc. Son absence devrait être palliée par Diego Forlan, le meilleur joueur du Mondial 2010. Le quatuor défensif Pereira, Lugano, Godin, Caceres, est lui opérationnel et inamovible.

Le sélectionneur du Costa Rica, Jorge Luis Pinto mise sur une 5-4-1 et il ne devrait pas changer son système pour la Coupe du monde. L’Uruguay aura donc à contourner un bloc très compact. Devant, l’attaquant d’Arsenal prêté à l’Olympiakos, Joel Campbell, aura la lourde tâche de profiter de la moindre occasion de son équipe.

En huit rencontres jouées contre le Costa Rica, la Celeste n’a jamais perdu. Les Uruguayens ont empoché six victoires pour deux nuls laissés en route. Rassurant avant d’aborder ce match déjà capital.

Absent du Mondial en Afrique du Sud, le Costa Rica s’était qualifié pour les éditions 2006 et 2002. Pas vraiment de bons souvenirs pour les Ticos qui restent sur 4 défaites consécutives en Coupe du monde. Autre statistique : ils ont encaissé pas moins de 14 buts lors de ces quatre rencontres, soit 3,5 par match..