Paulo bento : "Je ne vais pas demander à Cristiano de sauver la patrie"

P.B. : Du mieux qu'il pouvait. On a déjà connu des situations difficiles et on a toujours su se relever, c'est la force de ce groupe. J'espère que ce sera encore le cas dimanche. L'équipe a toujours bien réagi aux défaites jusqu'ici. On ne veut pas rentrer à la maison et va tout faire pour que ce ne soit pas le cas. Ce que nous savons, c'est qu'en gagnant nos deux derniers matches, nous serons en huitièmes de finale. Je ne perds pas ça de vue. Ça ne dépend toujours que de nous.

P.B. : Le résultat. C'est ça, le plus important ! Il ne faut surtout pas tout changer parce que nous sommes passés à côté d'un match. L'équipe qui est là, c'est celle qui nous a permis d'arriver jusqu'au Brésil. C'est celle qui a fait un excellent Euro il y a deux ans. Elle n'est pas devenue mauvaise du jour au lendemain.

P.B. : Cristiano a joué le dernier match, il s'entraine tous les jours. Il est apte à jouer, c'est tout ce que je peux dire.

P.B. : Cristiano Ronaldo est le meilleur joueur du monde. On n'attend rien de plus de lui, on attend qu'il soit lui-même. Mais il n'y a pas de sauveur, nous devrons gagner en équipe. Ce qui nous a amenés ici, c'est d'avoir le meilleur joueur du monde mais aussi d'avoir les joueurs autour de lui pour nous permettre de nous qualifier. Cristiano ne joue pas tout seul, ce serait une grave erreur de penser qu'il peut décider seul de ce match et de notre destin ici.

P.B. : Je ne vois pas les choses de cette façon. Je ne mettrais jamais sur une seule personne la responsabilité de la victoire ou de la défaite. Le seul qui doit endosser une responsabilité de ce genre, c'est moi. Pas Cristiano. Je ne crois pas qu'il y ait plus de pression que d'habitude sur lui. Pas de moi en tout cas. C'est un joueur très important, oui, mais je ne vais pas lui demander de sauver la patrie et de résoudre nos problèmes. C'est notre problème à tous, pas le sien en particulier.

P.B. : Pas du tout. Ce n'est en aucune façon une forme de pression. Nous n'avons pas de pression parce que nous avons le meilleur joueur du monde dans notre équipe. Nous avons de la pression parce que nous sommes arrivés ici avec de l'ambition.

P.B. : Ecoutez, si on perd c'est fini, et avec un nul, on peut sans doute commencer à préparer les valises. Alors… Le Portugal doit prendre son destin en main. Nous avons cette capacité et je pense que dimanche soir nous allons le montrer. Mais il ne suffit pas que moi je le crois, il faut les joueurs aussi en soient persuadés. Ce sera un combat, il faut y être prêt.

P.B. Nous devons penser à gagner. Pas à gagner 2-0 ou 3-0. Pensons à gagner, pensons au premier but, c'est le plus important.

P.B. : Si on passe le premier tour, tout sera possible. Pour nous, comme pour les autres. Il ne faudra pas se fixer de limites. Mais nous avons d'abord un grand défi à relever. On en parlera à ce moment-là. Pour l'instant, nous ne pouvons pas penser à autre chose que le match de dimanche. C'est la seule chose qui compte.