Ribéry, dents, coupure, douleur : Le Top 10 des déclas de mercredi à Clairefontaine
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Mis à jour 05/06/2014 à 06:40 GMT+2
Ribéry dur au mal, un groupe soudé, un Brésilien au service des Bleus : voici ce qu'il faut retenir des conférences de presse de mercredi, à Clairefontaine.
Mickaël Landreau au point presse de Clairefontaine
Crédit: Panoramic
1. La douleur, c'est Ribéry qui la ressent...
Les trois quarts des questions auxquelles Didier Deschamps a été amené à répondre mercredi à Clairefontaine concernaient l'état du dos de Franck Ribéry. Le sélectionneur n'est pas totalement décideur dans cette affaire. La douleur du stratège tricolore est un paramètre qu'il ne maîtrise pas.
Le plus apte à savoir si la douleur est supportable, c'est le joueur concerné, donc Ribéry
2. ... et en général, il la supporte
Cela n'a pas empêché Deschamps de manifester son optimisme sur la présence de Ribéry à la Coupe du monde. Parce que c'est dans la nature du sélectionneur, comme il l'a bien précisé, mais aussi parce qu'il sait de quoi son joueur est capable face à la souffrance.
Ribéry a toujours serré les dents. Contre l'Ukraine, il a joué une mi-temps avec une côte fracturée.
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Franck Ribery sur le banc de l'équipe de France
Crédit: Panoramic
3. Voir loin pour mieux savourer la pause
La coupure de deux jours accordée aux joueurs de l'équipe de France a manifestement été bénéfique pour les Tricolores. Parce qu'elle intervenait après déjà 15 jours de vie commune, pour la plupart d'entre eux. Mais aussi parce que la prochaine pause n'est pas encore programmée pour les Bleus, comme l'a souligné Mickaël Landreau.
C'était bien de couper, physiquement et psychologiquement. La suite peut durer.
4. Pour Ribéry, le groupe fait front
L'impact du cas Ribéry sur le groupe tricolore est une question qui est souvent revenue mercredi à Clairefontaine. Mickaël Landreau a résumé l'état d'esprit général d'une équipe soudée pour faire face à cette situation.
Ribéry est important pour le groupe et sur le terrain. C'est lui qui vit et qui gère la situation. On s'adapte.
5. La tournée de l'an dernier, c'est oublié
Il y a un an, les Bleus partaient pour une tournée en Amérique du Sud qui s'était soldée par deux défaites face à l'Uruguay (1-0) et au Brésil (3-0). Pas forcément rassurant avant d'aller disputer le Mondial sur le sol brésilien, mais Eliaquim Mangala n'a pas manqué de souligner la différence de contexte.
On ne peut pas tellement se baser sur la tournée de l'an dernier. C'était en fin de saison, il n'y avait pas d'enjeu de préparation.
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Lugano et Giroud lors d'Uruguay-France en 2012
Crédit: AFP
6. Les Bleus ont leur Brésilien
Didier Deschamps a mis en avant les qualités que peut apporter Clément Grenier à l'équipe de France, notamment sur les coups de pied arrêtés. Un peu plus tard, le milieu lyonnais a livré le secret de son adresse dans cette discipline. Un secret venu tout droit du Brésil.
J'ai pris exemple sur Juninho quand j'étais petit et j'ai travaillé.
7. Pour Landreau, c'est le physique qu'il faut travailler
Mickaël Landreau a été invité à tirer les enseignements des deux premiers matches amicaux de l'équipe de France. Le troisième gardien des Bleus a déploré le but encaissé en fin de rencontre face au Paraguay (1-1). Pour lui, c'est la preuve que les Tricolores ne sont pas encore prêts.
Ce qu'on a produit contre la Norvège et le Paraguay, c'était cohérent. Mais il y a des choses à régler, surtout physiquement.
8. Griezmann, ce n'est pas Ribéry
Une éventuelle absence de Franck Ribéry pourrait expédier Antoine Griezmann dans le onze de départ de Didier Deschamps. Pour avoir déjà évolué avec lui dans les sélections de jeunes, Clément Grenier connaît les qualités du joueur de la Real Sociedad. Mais Ribéry, c'est Ribéry.
Griezmann sort d'une belle saison, à un très haut niveau. Mais remplacer Franck, c'est délicat.
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Buteur, Antoine Griezmann a marqué des points face au Paraguay
Crédit: Panoramic
9. Le Brésil, si loin, si proche...
L'équipe de France n'est plus qu'à quelques jours de s'envoler pour le Brésil. De quoi faire monter l'excitation, et une éventuelle appréhension de l'accueil que vont recevoir les Bleus. Mickaël Landreau voit une certaine proximité entre les Français et les Brésiliens, et il n'a aucune crainte à ce sujet.
J'ai la sensation qu'on aura un bon accueil au Brésil. J'imagine les gens contents de voir débarquer les Français.
10. Ribéry, et après ?
Aujourd'hui, c'est la blessure de Franck Ribéry qui monopolise l'attention autour de l'équipe de France. Demain, ce sera peut-autre un autre souci. Mais Landreau sait que la vie de footballeur n'est pas un long fleuve tranquille. Et ils sont prêts à affronter tous les types de situation.
Zéro problème, ça n'existe pas. C'est notre métier. Il y a des impondérables à gérer.
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