Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Ribéry, Twitter, optimisme : Le top des déclas du jour à Clairefontaine

Martin Mosnier

Mis à jour 20/05/2014 à 08:40 GMT+2

Deschamps qui éteint tout début de polémique avec Ribéry et parle réseaux sociaux, Lloris qui croit aux chances des Bleus : voici ce qu'il fallait retenir de la première journée de l'équipe de France à Clairefontaine.

Didier Deschamps à Clairefontaine le 19 mai 2014

Crédit: Panoramic

Didier Deschamps a tenu à éteindre un début de polémique avec Franck Ribéry. Oui, le joueur du Bayern a le droit de regretter les absences de Nasri ou Abidal en équipe de France tant qu'il ne remet pas en cause l'autorité du sélectionneur.
Ribéry est déçu pour Nasri et Abidal qui sont des potes à lui mais il a aussi dit : c'est le coach qui décide.
Ruffier ou Landreau n°2 ? Deschamps n'a pas encore voulu trancher mais a très clairement brossé le portrait du numéro 3. En l'état, il semble davantage convenir à Mickaël Landreau qu'à Stéphane Ruffier même si le sélectionneur est resté évasif.  
Pour la hiérarchie des gardiens, il faudra attendre que je discute avec les trois. Il est quasiment sûr de ne pas jouer. C'est ingrat. Le gardien numéro 3 doit mettre dans les meilleures conditions le numéro 1 et le 2. C'est un rôle compliqué car il n'est pas actif.
L'absence de dernière minute de Steve Mandanda a profondément touché Hugo Lloris. 
C'est malheureux ce qui est arrivé à Steve. De perdre un coéquipier sur blessure, ça fait toujours mal. On pense très fort à lui, et on pensera à lui pendant la compétition (...) mais le plus important dans tout ça,  c'est sa santé. Et on souhaite qu'il se rétablisse le plus rapidement possible.
picture

Steve Mandanda à Montevideo le 3 juin 2013.

Crédit: AFP

Les objectifs d'Hugo Lloris sont clairs : franchir le premier tour, grâce à un tirage qu'il juge lui-même "clément". Sur la dynamique, il sait les Bleus capable du meilleur.
Je ne suis pas un grand rêveur. Je sais ce dont l'équipe est capable. On y va sans objectif précis. On a un gros potentiel. On veut passer la phase de poules. Après, tout est possible. On a du talent et de la qualité dans le groupe.
Morgan Schneiderlin est un milieu couteau suisse. Il a clairement laissé entendre qu'il pouvait rendre service à peu près à tous les postes du milieu du 4-3-3 en cas de défaillances de Mavuba, Cabye, Pogba, Matuidi ou encore Grenier. On ne sait jamais...
Je peux m'adapter à toutes les positions. Je peux rester devant la défense ou faire du box to box.
picture

Morgan Schneiderlin peut jouer partout. C'est lui qui le dit.

Crédit: AFP

Si on lit entre les lignes, les joueurs de l'équipe de France devraient avoir le droit de tweeter durant la Coupe du monde. Mais l'usage des réseaux sera encadré par le staff : tweeter oui… mais si possible, pour ne rien dire.
Il faut vivre avec son temps mais ne pas aller au-delà de nos intérêts. Ça part du bon sens de chacun de ne pas tout écrire. Si c'est pour dire "il fait beau, je vais bien", pas de problème.
Pour Didier Deschamps et son capitaine, la France n'a pas l'expérience de l'Espagne ou de l'Allemagne. Mais les deux hommes comptent sur l'esprit né lors du barrage face à l'Ukraine pour accomplir de grandes choses au Brésil. Deschamps parle de "force collective", Lloris de "dynamique".
Il faut continuer sur la dynamique qu'on a créée face à l'Ukraine, on a rendu les Français fiers. On doit continuer sur ce terrain-là car c'est notre force.
picture

Les Bleus à la fête après l'Ukraine

Crédit: Panoramic

Pour choisir ses réservistes, Didier Deschamps a fait appel à des joueurs relativement inexpérimentés au niveau international pour ne pas créer de trouble dans la hiérarchie. Morgan Schneiderlin l'a bien compris. 
Ce n'est pas dans ma mentalité d'espérer une blessure. On ne souhaite le malheur de personne.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité