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Top 100 : De Geoff Hurst à Sepp Maier (31 à 40)

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 11/06/2014 à 21:27 GMT+2

Suite de notre Top 100 des joueurs les plus marquants de l'histoire de la Coupe du monde. A la 31e, l'Anglais Geoff Hurst. Auteur du seul triplé de l'histoire en finale de Coupe du monde, en 1966, dont l'un des buts déclencha la plus grande polémique depuis la création de l'épreuve.

Geoff Hurst

Crédit: Imago

31. Geoff Hurst

Pays: AngleterreDate de naissance: 8 décembre 1941Poste: AttaquantParticipations: 2 (1 victoire) Matches : 6 (5 buts)
En une après-midi, Geoff Hurst a réussi un double exploit: signer un hat-trick en finale de Coupe du monde, ce que personne d'autre, ni avant ni après lui, n'a accompli, mais aussi marquer le but le plus controversé de l'histoire de l'épreuve. Alors que le score est de deux buts partout en prolongation entre l'Angleterre et la R.F.A lors de cette finale du Mondial 1966, Hurst se retrouve à la réception d'un centre d'Alan Ball. Sa reprise est limpide. La trajectoire du ballon le sera nettement moins. Après avoir heurté la barre transversale d'Hans Tilkowski, le gardien allemand, le ballon retombe… sur la ligne. Ou juste derrière. Ou entre les deux. Impossible de le savoir. Le but est accordé. Hurst, qui avait déjà égalisé à la 18e minute, redonne l'avantage aux Anglais. Pour de bon. Il ajoute même un 4e but, son troisième personnel un peu plus tard, pour sceller le sort de cette finale (4-2).
Hurst est convaincu que son but est valable. Les Allemands, eux, sont certains du contraire. C'est parole contre parole. Aucune image d'époque ne permet de se faire une idée définitive. Près d'un demi-siècle plus tard, le débat continue et ne s'arrêtera sans doute jamais. Ce qui est certain en revanche, c'est que Geoff Hurst a gagné ce jour-là son statut de héros du football anglais. Remplaçant au début de la compétition, le buteur de West Ham n'était pas une des stars de cette équipe d'Angleterre. Mais cette finale, et ce but, ont tout changé. Décidément, Wembley était son stade. En 1964, avec West Ham, Hurst y avait remporté la Cup. Un an plus tard, il gagnait la Coupe des Coupes avec les Hammers. Toujours à Wembley. "C'est pour ça que j'avais un bon feeling le jour de la finale. Je me disais, 'tu as déjà gagné deux finales ici, pourquoi pas une troisième'?" Mais il était loin d'imaginer à quel point il en serait le principal protagoniste. A l'époque, et aux yeux de l'histoire.
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But ou pas but de Geoff Hurst lors de la prolongation de la finale face à l'Allemagne en 1966 ?

Crédit: AFP

32. Bobby Charlton

Pays : AngleterreDate de naissance : 11 octobre 1937Poste : Attaquant Participations : 3 (1 victoire) Matches :  14 (3 buts)
Il y a des événements à ne pas manquer. Un Mondial à domicile fait partie de ceux-là. Et Bobby Charlton a su saisir l'occasion. Rescapé de la catastrophe aérienne de Munich en 1958 où sept de joueurs de Manchester United ont perdu la vie, l'Anglais, qui avait déjà connu la pression d'une Coupe du monde en 1962 avec une défaite en quarts contre le Brésil de Garrincha, aura largement contribué au seul sacre de l'Angleterre dans un Mondial. Devant son public et aux côtés de son frère Jack qui évoluait en défense, Charlton a été l'une des stars en 1966. Aligné au poste de milieu offensif dans le 4-4-2 made in England, l'attaquant de Manchester United a été précieux d'un bout à l'autre et s'est offert trois buts, dont deux décisifs contre le Portugal d'Eusebio en demi-finales (2-1). Comme un symbole, il sera élu meilleur joueur  européen de l'année.  Quatre ans plus tard, il disputera sa troisième Coupe du monde mais l'Angleterre a cette fois-ci échoué en quart de finale contre la RFA dans une revanche de la finale 1966. La star des Red Devils était de toute manière déjà entrée dans la légende à Manchester et en sélection.
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Bobby Charlton

Crédit: Imago

33. Cafu

Date de naissance : 7 juin 1970
Pays : Brésil
Poste : Défenseur
Participations : 4 (2 victoires)
Matches : 20
Archétype parfait du l'arrière latéral brésilien, croisement entre un défenseur et un ailier, Cafu a marqué son époque. Lors des vingt dernières années, Marcos Evangelista de Moraes, son nom complet, a été de toutes les luttes, de tous les combats de la Seleção… ou presque. Et détient un drôle de record. Le Brésilien a disputé trois finales de Coupe du monde. De suite s’il vous plait... Dans l'histoire, aucun autre joueur n'a pris part à trois finales. Pas même le Roi Pelé, sacré à trois reprises mais blessé en 1962 au Chili. Remplaçant de Jorginho aux Etats-Unis, l'ancien footballeur du Milan AC avait disputé une grosse vingtaine de minutes face à l'Italie, en 1994. Quatre ans plus tard, il était titulaire. Mais battu par la France. La dernière, en 2002, fut la plus belle. Capitaine de la sélection auriverde, suite au forfait d'Emerson, le natif de Sao Paulo, qui cumulera 142 sélections à la fin de sa carrière, a eu l'immense honneur de soulever le trophée dans le ciel de Yokohama. Le Brésil n’oubliera jamais.
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Cafu, capitaine aux anges lors du Mondial 2002.

Crédit: Panoramic

34. Alcides Ghiggia

Pays: UruguayDate de naissance: 3 décembre 1926Poste: AttaquantParticipations: 1 (1 victoire) Matches : 6 (4 buts)
"Seulement trois personnes ont réussi à faire taire le public du Maracana en un seul geste. Le Pape, Frank Sinatra et moi." Ces mots, c'est Alcides Ghiggia qui les a prononcés. L'attaquant de l'équipe d'Uruguay en 1950 est effectivement l'homme qui a réduit au silence le Maracana et plongé tout un peuple dans le désarroi. Lors de la "finale" de la Coupe du monde 1950 organisé au Brésil, c'est lui qui donna la victoire à l'Uruguay à 11 minutes de la fin du match, alors que les deux équipes étaient à égalité, 1-1. Un nul suffisait au Brésil pour être sacré devant son public dans ce tour final. Venu de son aile droite, Ghiggia repiqua au centre pour venir tromper de près le gardien brésilien, le malheureux Moacyr Barbosa. Ce redoutable petit dribbleur d'à peine 1,70m venait d'entrer dans l'histoire. Au cours de ce Mondial, Ghiggia a inscrit quatre buts, mais c'est évidemment le dernier qui est resté dans la légende.
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Alcides Ghiggia

Crédit: Reuters

35. Romario

Pays : Brésil
Date de naissance : 29 janvier 1966
Poste : Attaquant
Participations : 2 (1 victoire)
Matches :  8 (5 buts)
Romario était aussi imprévisible que talentueux. Du haut de son mètre 69, cet attaquant de poche pourrait avoir deux titres de Coupe du monde à son actif s’il n’avait pas un caractère de cochon et un côté soupe au lait… pour ne pas dire violent. Fâché avec Scolari avant de partir en Asie en 2002, alors qu’il était le capitaine tout désigné des Auriverdes, Romario n’a participé pas à la dernière campagne victorieuse des Brésiliens en Corée du Sud et au Japon. Bien que présent en 1990 en Italie, mais diminué physiquement, Romario a connu son heure de gloire en 1994 où il fut au sommet de son art. Il était alors la star du FC Barcelone de Johan Cruyff aux côtés du Bulgare Hristo Stoichkov et du Danois Michael Laudrup, entre autres. Lors de l’édition américaine et malgré quelques tensions avec son coéquipier Bebeto, Romario, auteur de 5 buts durant la compétition, brilla de mille feux en emmenant le Brésil vers un sacre mondial qui se faisait attendre depuis 24 ans. Il recevra le titre de meilleur joueur du monde par la FIFA cette année-là, sans se douter que c’était la dernière fois qu’il jouait une phase finale de Coupe du monde.
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Romario, héros de la Coupe du monde 1994 pour le Brésil.

Crédit: AFP

36. Daniel Passarella

Pays : Argentine
Date de naissance : 25 mai 1953
Poste : Défenseur
Participations : 3 (2 victoires)
Matches :  12 (3 buts)
De tous les capitaines qui ont eu l'honneur et le bonheur de soulever la Coupe du monde, Daniel Passarella reste peut-être le plus charismatique. Il incarne le leader par excellence. Sans lui, l'Argentine n'aurait jamais pu être sacrée championne du monde à domicile en 1978. Ce n'est pas pour rien qu'au pays, il reste connu sous le nom de "El Gran Capitan", le grand capitaine. Défenseur de grande classe, il aimait aussi s'immiscer à l'autre bout du terrain, où son sens du but faisait merveille. Il est d'ailleurs un des défenseurs les plus prolifiques de l'histoire du football, avec le Néerlandais Ronald Koeman. Héros, avec Kempes et Fillol, de la campagne de 78, il fut un des rares joueurs argentins à surnager en 1982 en Espagne, où l'Albiceleste abandonna son titre. Encore présent en 1986, il n'a pas joué une seule minute. Trois raisons à cela: son âge (33 ans), son état (il était blessé) et ses relations avec sa Majesté Diego Maradona. Malgré tout, sa présence dans le groupe des 22 lui a permis d'obtenir un deuxième titre de champion du monde. Il est le seul Argentin dans ce cas.

37. Johan Neeskens

Pays : Pays-Bas
Date de naissance : 15 septembre 1951
Poste : Milieu de terrain
Participations : 2 (2 finales)
Matches :  13 (5 buts)
Neeskens, ou l'autre Johan. On le surnommait d'ailleurs "Johann le deuxième". Il était le complément parfait de Cruyff. A l'Ajax puis à Barcelone en club et bien évidemment sous le maillot oranje, les deux hommes ont marqué les années 70 de leur empreinte. Ils figurent parmi les rois maudits de l'histoire de la Coupe du monde. Pour Neeskens la frustration fut double. Contrairement à Cruyff, il a disputé les deux finales perdues par les Pays-Bas, en 1974 et 1978. Mais c'est surtout lors de la phase finale en Allemagne que les Néerlandais marquèrent les esprits avec leur football total. Un Mondial au cours duquel Neeskens a évolué sur son petit nuage. Auteur de 5 buts, donc un bijou face au Brésil, c'est lui qui ouvre le score sur penalty en finale contre la R.F.A dès la deuxième minute. L'échec n'en sera que plus cruel. En 1978, Neeskens prit encore davantage de responsabilités dans le jeu du fait de l'absence de Cruyff. Il fut aussi nettement plus surveillé. Mais s'il n'a pas inscrit le moindre but en Argentine, il n'en fut pas moins le moteur du jeu néerlandais. Seule l'Argentine, en finale, lui barra la route. Encore le pays organisateur...
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Johan Neeskens, alias "Johan II", maitre à jouer des Pays-Bas en 1974

Crédit: Imago

38. Thierry Henry

Pays : France
Date de naissance : 17 juillet 1977
Poste : Attaquant
Participations : 4 (1 victoire, 1 finale)
Matches  :  17 (6 buts)
Un cas unique dans le football français : Thierry Henry est le seul Tricolore à avoir disputé quatre Coupe du monde. Même si la dernière, en Afrique du Sud il y a quatre ans, a viré au cauchemar, aussi bien collectivement qu'à titre personnel, Henry laissera une trace dans l'histoire de la plus prestigieuse des compétitions. De la victoire de 1998, du haut de ses vingt ans, à la belle mais frustrante épopée de 2006, en passant par le fiasco de 2002, l'attaquant des New York Red Bulls a tout connu. Personne n'a oublié la jeunesse triomphante d'un insouciant, auteur de trois buts lors du premier tour du Mondial 1998 (ndlr : Henry terminera meilleur buteur des Bleus) et solide comme un vétéran au moment d'aller frapper et réussir un tir au but lors d'un quart de finale irrespirable contre l'Italie. Les gens se souviennent également d'Henry, expulsé contre l'Uruguay en 2002. De son expression lorsqu'il comprend que son voyage en Corée du Sud ne durera pas plus de deux semaines. Quatre ans plus tard, l'attaquant prendra sa revanche lors d'un tournoi commencé piano. Avec Zidane et Vieira, il sera l'un des hommes forts de la bande à Domenech. Son but face au Brésil (1-0) en quart de finale constituera le grand moment de sa Coupe du monde.
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Thierry Henry

Crédit: Panoramic

39. Silvio Piola

Pays : Italie
Date de naissance : 29 septembre 1913, décédé le 4 octobre 1996
Poste : Attaquant
Participations : 1 (1 victoire)
Matches : 4 (4 buts)
Le natif de Robbio reste l'un des plus grands joueurs de l'histoire du football transalpin. En Coupe du monde, l'ancien attaquant de la Juventus et de la Lazio reste l'artisan, avec Giuseppe Meazza, du deuxième sacre italien en 1938. Ses deux doublés en quart de finale face à la France (3-1) et en finale contre la Hongrie (4-2) ont propulsé l'Italie vers le titre lors de la Coupe du monde disputée en France. Il aura marqué l'histoire de l'épreuve de son empreinte, bien qu'il n'ait disputé que quatre matches (pour quatre buts). Silvio Piola, c'est aussi une longévité remarquable avec 24 ans de carrière professionnelle. Il avait 17 ans à ses débuts en et 41 au moment de raccrocher. Avec 274 buts inscrits en 537 matches de Serie A disputés (seuls Dino Zoff et Paolo Maldini ont fait mieux), il est à ce jour le meilleur buteur de l'histoire du championnat italien. En équipe nationale, il affiche également des statistiques impressionnantes avec 30 buts inscrits en 34 sélections. Piola est décédé en 1996, à l'âge de 83 ans.
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Silvio Piola

Crédit: Imago

40. Sepp Maier

Pays : Allemagne
Date de naissance : 28 février 1944
Poste : Gardien
Participations: 4
Matches: 18 (19 buts encaissés)
Sepp Maier, c’est d’abord un geste. Sans doute le geste de la Coupe du monde 1974 : un arrêt réflexe incroyable sur une reprise à bout portant de Johan Neeskens. Un geste qui priva la grande équipe néerlandaise de Johan Cruyff de titre mondial et qui le fit passer à postérité pour de bon lors de cette finale qui n'aurait pas dû échapper aux Pays-Bas. Le gardien bavarois était un élément incontournable de l’équipe allemande des années 70. Pendant une dizaine d’années, cette équipe a tout connu et la présence du "Chat", surnommé ainsi en raison de ses cheveux blonds et frisés, n’y était pas pour rien, à l’image du Bayern Munich, multiple champion d’Allemagne et d’Europe, où il fut pierre angulaire durant cette même période. Mais avant de connaître son heure de gloire en remportant la Coupe du monde 1974 chez lui à Munich, Maier est aussi connu pour avoir été la victime d’une première "Panenka" en finale de l’Euro 1972 face à la Tchécoslovaquie, lors d’une terrible séance de tirs au but, finalement remportée par les Allemands. La décontraction même et avec un palmarès long comme le bras, Maier est en plus l’un des rares joueurs à avoir participé à 4 phases finales de Coupe du monde de suite. Preuve de son immense talent.
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Sepp Maier

Crédit: Imago

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