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Van Gaal, après l'élimination des Pays-Bas : "Si j'avais pu faire rentrer Krul, je l'aurais fait…"

Laurent Vergne

Mis à jour 10/07/2014 à 15:58 GMT+2

Louis Van Gaal et les Pays-Bas sont du mauvais côté cette fois. Vainqueurs aux tirs au but du Costa Rica après un match nul et vierge, ils ont perdu dans les mêmes conditions face à l'Argentine. Ayant déjà opéré ses trois changements, il n'a pu lancer Tim Krul pour la séance décisive.

Netherlands coach Louis van Gaal shakes hand with Robin van Persie during the World Cup semi-final against Argentina (AFP)

Crédit: AFP

Regrettez-vous de ne pas avoir fait rentrer Krul pour la séance de tirs au but comme contre le Costa Rica ?
L.V.G. : Si j'avais pu le faire, je l'aurais fait. C'est ce que j'avais prévu. Malheureusement, j'avais déjà effectué mes trois changements en cours de match, donc ce n'était pas possible.
Ces changements se sont-ils imposés à vous?
L.V.G. : J'ai fait le premier changement parce que Martins Indi avait déjà un carton. Il était au marquage de Perez et je trouvais qu'il était souvent en retard. Ensuite, De Jong est sorti parce que Clasie a d'autres qualités, il joue mieux vers l'avant puis Nigel relevait de blessure, je ne voulais pas prendre de risques. Quant à van Persie, il était tout simplement épuisé et ne pouvait plus continuer. C'est pour cette raison qu'Huntelaar est entré au cours de la prolongation.
Beaucoup vous voyaient en finale, beaucoup disaient que vous étiez le meilleur entraîneur de ce Mondial…
L.V.G. : Vous savez, je ne m'intéresse pas tellement à ce que les gens peuvent dire ou penser. Au football, il faut marquer un but de plus que l'adversaire. Nous ne l'avons pas fait, c'est tout. Après, les tirs au but, c'est une question de chance. C'était un match tactique, fermé, avec peu de jeu. Nous n'avons pas montré grand-chose, l'Argentine non plus et pourtant, il y avait Messi, Lavezzi, Robben, van Persie. C'est comme ça. Mais perdre aux tirs au but, c'est le pire scénario possible pour nous.
A chaud, arrivez-vous quand même à tirer un bilan positif de ce Mondial ?
L.V.G. : Là, c'est la déception qui domine. Nous sommes terriblement déçus. Mais nous avons joué un tournoi fantastique. Je pense que pas grand monde n'imaginait que nous irions si loin dans la compétition. Nous avons battu le Mexique, une très bonne équipe, et éliminé le Costa Rica qui était très bien organisé. Aujourd'hui, nous avons fait jeu égal, au minimum, avec l'Argentine, un grand pays de football. Il faut un peu de chance, nous ne l'avons pas eue ce soir. C'est dur.
Comment envisagez-vous le match contre le Brésil samedi?
L.V.G. : Bien, je pense qu'un tel match ne devrait pas être joué. Je pense ça depuis plus de dix ans de toute façon. Parce qu'une équipe va partir en terminant sur deux défaites. Je trouve que dans un tournoi où vous avez si bien joué, ce n'est ni juste ni normal de finir sur deux échecs. Puis la seule place qui intéresse les équipes, c'est la première. Cela n'a pas de sens de jouer pour une troisième ou une quatrième place. Encore une fois, je pense ça depuis très longtemps.
Il va quand même falloir la jouer…
L.V.G. : Oui. Et, en plus, ce n'est pas très juste puisque nous avons un jour de repos en moins par rapport à notre adversaire, et avec une prolongation. Je n'appelle pas ça du fair-play. Et ça ne consolera pas du fait de ne pas être champions du monde, quoi qu'il arrive.
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