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Mondial 2018 - Les adversaires des Bleus : L’Australie, équipe sans patron mais pas sans histoire

Cyril Morin

Mis à jour 01/12/2017 à 21:34 GMT+1

COUPE DU MONDE - Qualifiée à la dernière minute en passant par les barrages, l’Australie arrive en Russie sans sélectionneur mais avec son joueur emblématique, Tim Cahill. Placés dans le chapeau 4, ils affronteront donc les Bleus, le Danemark et le Pérou. Zoom sur les Soccerros.

La joie des Australiens en barrages

Crédit: Getty Images

Comment ils se sont qualifiés

Tout n’a pas été faciles pour l’Australie. Les Socceroos, inscrits dans la confédération asiatique, ont dû batailler pour arracher leur billet en Russie. Présent dans le groupe B avec le Japon et l’Arabie Saoudite notamment, les coéquipiers de Tim Cahill ont terminé troisièmes d’une poule complétée par les Emirats Arabes Unis, l’Irak et la Thaïlande. Avec 19 points mais une moins bonne différence de buts que l’Arabie Saoudite, ils ont donc dû passer par la case barrage. Et ce ne fut pas forcément plus glorieux. Tenus en échec à l’aller par le Honduras (0-0), les Australiens ont attendu un triplé de Mile Jedinak, joueur d’Aston Villa, pour valider leur ticket (3-1). Au bout du suspense.
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Joie des joueurs de l'Australie

Crédit: Getty Images

Le passé en Coupe du Monde

Mine de rien, l’Australie présente une certaine régularité lors des dernières éditions. Avant 2006, les Socceroos n’avaient participé qu’à une reprise au Mondial. C’était en 1974 pour une élimination au premier tour. Mais, en 2006, les Australiens, emmenés alors par Guus Hiddink, avaient réussi à s’extraire d’un groupe compliqué avec le Brésil, la Croatie et le Japon. Avant de tomber en 8e avec les honneurs face aux Italiens d’un Francesco Totti buteur en toute fin de match sur penalty. Depuis, ils ont toujours été présents. Et toujours éliminé au premier tour.
  • 1974 : 1er tour
  • 2006 : Huitième de finale
  • 2010 : 1er tour
  • 2014 : 1er tour
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Andres Iniesta avec l'Espagne face à l'Australie lors de la Coupe du monde 2014

Crédit: Panoramic

Passé face aux Bleus

Les deux nations ne se connaissent pas forcément très bien. Trois petites confrontations ont eu lieu entre elles. La première, c’était en 2001, lors de la Coupe des Confédérations remportée par les Bleus. Piégés par un but de Zane, les champions du monde et d’Europe en titre tombent de haut (1-0).
Quelques mois plus tard, c’est à Melbourne que les deux nations se retrouvent en amical. Un match qui n’aura d’amical que le nom. Tenus en échec (1-1), les Bleus affrontent surtout les Australiens survoltés à l’image de Kevin Muscat, auteur d’une simulation d’étranglement sur Robert Pirès puis d’un tacle horrible sur Christophe Dugarry en seconde période. Un acte qui arrêtera l’attaquant bordelais pour huit semaines en raison d’une entorse du genou.
En 2013, pour des retrouvailles au Parc, les Bleus explosent des Socceroos complètement dépassés (6-0). Franck Ribéry, Olivier Giroud, auteur d’un doublé, Yohan Cabaye, Mathieu Debuchy et Karim Benzema sont les buteurs ce soir-là.

La star : Tim Cahill

Plus qu’une star, un emblème. Si l’Australie s’en est remis à son capitaine Jedinak pour se qualifier, c’est bien Tim Cahill qui symbolise le mieux cette équipe. Meilleur buteur du pays en Coupe du monde (5 buts en 8 matches) et meilleur artificier de la sélection (31 buts), l’ancien milieu d’emblématique de 37 ans disputera son dernier Mondial en Russie. Sauveur de la nation à de nombreuses reprises, joueur le plus connu, le vétéran tentera de mener ses coéquipiers vers le chemin de la qualification.
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Tim Cahill

Crédit: Getty Images

La stat : 2

Lors de leur dernière rencontre, les Bleus ont fait totalement exploser les Soccerros (6-0). Un score historique puisque, jusqu’à présent, c’est le deuxième plus gros carton réalisé par les Bleus des années 2010. Seule la Jamaïque, étrillée 8-0 en 2014, a fait "pire".

Le sélectionneur : ?

Non, vous ne rêvez pas. À sept petits mois du Mondial, l’Australie n’a toujours pas de sélectionneur. Ange Postecoglou, l’homme qui avait guidé les Soccerros vers la qualification, a préféré démissionner de ses fonctions une semaine après les barrages. "Après beaucoup de réflexion et d'introspection, j'ai décidé que le voyage se terminerait là pour moi. Comme je l'ai dit à plusieurs reprises, ce fut le plus grand privilège de ma vie, et probablement pas le dernier, mais en même temps, je sais que c'est le bon moment pour moi (de partir) et la bonne décision que je prends", avait-il déclaré en conférence de presse. Et depuis ? L’Australie n’a rien changé. "Le processus ne sera pas brusqué" a déclaré David Gallop, membre de la fédération ce 1er décembre. "On a encore du temps, on ne jouera pas avant mars […] Nous voulons la bonne personne". Et, visiblement, cela prend temps.
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Ange Postecoglou

Crédit: AFP

L’équipe-type

L’Australie varie entre le 4-2-3-1 et le 3-1-4-2, utilisé notamment lors de la victoire en barrages (3-1).
  • Ryan - Milligan, Sainsbury, Wright - Jedinak, Mooy - Leckie, Kruse, Rogic, Behich - Cahill.
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Australie

Crédit: Getty Images

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