Lucas Hernandez (lui aussi) tiraillé entre la France et l'Espagne ?
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Mis à jour 10/12/2017 à 19:30 GMT+1
Lucas Hernandez, qui avait récemment déclaré faire de l'équipe de France un objectif, intéresserait la Roja... et ne serait pas insensible à celle-ci. C'est ce qu'avance ce dimanche le journal Marca. Difficile de démêler le vrai du faux au sujet de l'avenir international du jeune défenseur de l'Atlético, dont la situation fait écho à celles de son frère, Theo, et d'Aymeric Laporte.
Lucas hernandez
Crédit: Getty Images
Encore un joueur dont le coeur balance entre les Bleus et la Roja ? Le défenseur de l'Atlético Madrid Lucas Hernandez hésiterait entre la France et l'Espagne, en vue du Mondial 2018, selon le quotidien Marca. Ce dernier rapporte, dimanche, que Hernandez pourrait opter pour la sélection ibérique, alors que l'international Espoirs français avait assuré qu'il priorisait l'autre option, il y a quelques semaines.
Le natif de Marseille (21 ans), fils de l'ancien joueur Jean-François Hernandez et frère aîné de Theo (Real Madrid), a grandi en Espagne et a été formé à l'Atlético. Gaucher polyvalent, il est capable de jouer latéral ou défenseur central et compte 9 sélections avec les Bleuets.
Le journal madrilène Marca rapporte dans son édition de dimanche que le sélectionneur espagnol Julen Lopetegui, en manque de défenseurs centraux, a effectué une approche auprès de Lucas Hernandez. "Comme Marca a pu l'apprendre, le joueur de l'Atletico a dit 'oui' à l'offre de la sélection espagnole", écrit le quotidien, précisant qu'il faudrait une procédure accélérée de naturalisation pour que Lucas puisse être sélectionnable à temps pour le Mondial en Russie (14 juin - 15 juillet 2018).
Le joueur s'est prononcé...
Ces informations s'inscrivent en contradiction avec les déclarations de Lucas Hernandez. "(La Coupe du monde), c'est dans un coin de ma tête, je vais continuer à travailler pour essayer de la faire. J'espère, avec la France", avait-il notamment dit en zone mixte, le 22 novembre, après la victoire contre l'AS Rome (2-0) en Ligue des champions.
"J'espère que le coach (Didier Deschamps) est en train de regarder et qu'il prendra des bonnes décisions pour moi. (...) Mais je ne suis pas dans sa tête, je continue à travailler, avait poursuivi le défenseur, avant d'insister. Dans ma tête, j'ai la France". Alors, intox de Marca, changement d'avis radical ou volonté de mettre la pression sur le staff des Bleus ? La question reste en suspens.
Le cas de Lucas Hernandez rappelle celui d'Aymeric Laporte (Athletic Bilbao), qui hésitait entre France et Espagne avant d'être convoqué avec les Bleus à l'automne 2016 puis en mars 2017, sans toutefois entrer en jeu. Quant à Theo Hernandez, qui ne s'était pas présenté en mai à un rassemblement des Bleuets, il a dit en octobre qu'il pourrait opter pour la sélection espagnole si les Bleus ne faisaient pas appel à lui à l'avenir.
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