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Barthez: "On ne doute pas"

Eurosport
ParEurosport

Publié 20/06/2006 à 15:45 GMT+2

Fabien Barthez estime que les Bleus sont "toujours en course pour gagner la Coupe du monde" malgré leur nul face à la Corée du Sud (1-1). En revanche, le gardien a soigneusement évité les questions sur le jeu des Bleus. "Il faut demander à M. Domenech", a

FABIEN BARTHEZ, avec le recul, quel est votre sentiment ?
F.B. : Je n'ai pas encore revu les images. Mais, avec un peu de recul, on est toujours là, on fait toujours partie des équipes qui peuvent encore gagner la Coupe du monde.
La France a-t-elle montré plus de choses que face à la Suisse ?
F.B. : Ce sont deux matches complètement différents. Mais ce n'est pas mon rôle de parler de l'équipe. Je suis désolé, je n'aime pas parler de ça. Tout ce que je peux dire, c'est qu'on est toujours là et que tout ne dépend que de nous.
Quelle est la température au sein de l'équipe ?
F.B. : Je n'ai pas eu l'occasion de voir beaucoup de joueurs ce matin parce qu'on s'est levé tard. Hier soir (dimanche), le sentiment c'était la déception. Mais c'est normal parce que nous sommes des compétiteurs et que nous aimons gagner. Après une nuit, on repart.
Qu'est-ce qui vous rend aussi optimiste ?
F.B. : Parce qu'on fait un métier fantastique, que la vie est belle. Faire une Coupe du monde, c'est magnifique. C'est fabuleux de jouer dans ces conditions, dans des stades pleins, face à des grosses équipes. On est toujours en course pour gagner la Coupe du monde. On a vu tellement d'exemples, en 30 ou 40 ans dans le football. Il faut se servir de ça, rien n'est jamais fini. On savait qu'on allait avoir trois matches de coupe à faire. Vendredi, on en a un troisième et comme tout match de coupe il faut le gagner.
Votre optimisme est-il partagé dans le groupe ?
F.B. : J'espère et je le souhaite. Il faut que tout le monde réalise qu'on est en train de vivre quelque chose de merveilleux. Il faut que tout le monde se mette ça dans le crâne. On a de grands moments à vivre.
Mais ne craignez-vous pas de revivre l'épisode de 2002 ?
F.B. : Il ne faut surtout pas craindre quoi que ce soit. Il ne faut pas avoir de regrets. Il n'y a plus de petites équipes en Coupe du monde, comme il y une dizaine ou une vingtaine d'années. Il ne faut pas être inquiet, rester confiant et penser à gagner. Voilà.
Est-ce que le doute ne s'est pas installé dans le groupe ?
F.B. : Non ! Surtout pas, ça serait le pire. Il ne faut surtout pas de doutes. On est des compétiteurs, on ne pense qu'à gagner. Et si on a le moindre doute, il vaut mieux partir. C'est tout.
Comment expliquez-vous le relâchement de l'équipe en deuxième période ?
F.B. : C'est plus le rôle de l'entraîneur d'expliquer ça. Je me suis jamais senti à l'aise de parler des choses comme ça. Il faut demander à M. Domenech.
Que s'est-il passé sur le but coréen ?
F.B. : Je n'ai pas vu venir le Coréen qui a mis le pied et qui a intercepté la tête en retrait. Le centre est puissant, il y a la remise, le gars surgit, ça va très vite. J'aurais pu l'arrêter si la balle avait été à peine plus basse. Cela s'est joué à deux centimètres.
Thierry Henry a critiqué l'arbitrage. Qu'en avez-vous pensé ?
F.B. : Il ne faut pas se servir de ça. Cela fait partie du jeu, il faut faire avec. Ce n'est pas ça qui va nous faire gagner.
Comment le groupe va-t-il vivre la suspension de Zidane contre le Togo ?
F.B. : A titre personnel, je pense plutôt à mon jeu qu'à la suspension de Zizou. Il ne faut pas y penser. Il ne faut pas que ça pèse, il faut penser à gagner, à faire notre jeu, avec ou sans lui, que ça soit X ou Y. Il n'y a pas de place pour ce genre de sentiment. A nous de nous adapter. C'est le haut niveau qui veut ça.
A quoi vous attendez-vous face au Togo ?
F.B. : Je pense que ce sera physique, ce sont des gaillards, ils vont au contact. Le reste, je ne sais pas. C'est le suspense.
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