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"La France est favorite"

ParAFP

Publié 07/07/2006 à 13:30 GMT+2

Pour Alessandro Del Piero, la France est favorite de la finale de Berlin. Le milieu de terrain italien pense que les Bleus ont moins de stress que les Transalpins. Touchés par les affaires et le drame de Pessotto, Del Piero espère que ses coéquipiers tran

ALESSANDRO DEL PIERO, France-Italie, c'est une belle affiche ?
A. D. P. : C'est le meilleur défi qu'on pouvait imaginer parce que la France est une belle équipe composée de champions incroyables, avec du courage et des joueurs de grande qualité. Ce sera un match avec des joueurs de très haut niveau, des athlètes différents et fantastiques. Défense, milieu, attaque, dans tous les secteurs du jeu il y aura le Top du top. Ce sera une finale fantastique.
Votre avis sur un ancien partenaire de la Juventus Zinédine Zidane ?
A. D. P. : Il n'y a pas que Zidane. Thuram, Vieira et Trezeguet jouent aussi à la Juve... Je garde une intense amitié et le souvenir d'intenses aventures avec Zidane. C'est un magnifique joueur. Je suis content qu'il ait fait taire les critiques sur le terrain et ait pu se montrer sous son meilleur jour dans ce mondial. Il est magnifique mais j'espère qu'il ne le sera pas dimanche. Dans l'absolu, c'est le numéro 1. Pas beaucoup de joueurs sont proches de lui en qualité. On ne doit pas se concentrer uniquement sur le marquage de Zidane. Il y a deux ou trois autres joueurs qui sont très forts. Il faudra faire un match parfait dans tous les secteurs. Lippi, de toute façon, nous donnera des indications.
Vous risquez de ne pas jouer en première division la saison prochaine. Le scandale du Calcio vous touche-t-il ? Vous motive-t-il ?
A. D. P. : Cela nous a servi de motivation jusqu'ici, on a été plus motivé. Mais le prochain match, c'est la finale et ça c'est unique. On ne peut pas être plus motivé. Mais on ne pense pas à l'avenir de la Juventus en ce moment. La priorité c'est dimanche. C'est la seule chose qu'on a en tête. Tout le reste on le voit de plus loin.
Vous débuterez probablement le match sur le banc. Votre seule titularisation (face à l'Australie) n'était pas à votre poste de prédilection. N'est-ce pas difficile ?
A. D. P. : Quand je joue, je joue avec un enthousiasme incroyable. Je pense à faire le mieux possible pour l'équipe et pour moi. Je joue où on me dit de jouer. Je dois exploiter chaque moment sur le terrain. Ce n'est pas facile de rentrer vingt minutes, et de tenter d'apporter l'étincelle offensive en si peu de temps. Je ne pense qu'à une chose, faire ce que j'ai à faire sur le terrain, créer le danger. Il faut que je pense de la même manière si je suis titulaire ou si j'entre pour vingt minutes. Je dois être prêt mais j'ai toujours été prêt comme tous mes coéquipiers qui ont peu joué et ont été prêts. Tout le monde ne peut pas jouer et Lippi doit décider pour le bien de l'équipe.
Votre coéquipier de la Juventus, David Trezeguet, ne joue pas non plus.
A. D. P. : Il y a une similitude: le fait que Trezeguet et moi ne jouerons peut-être pas titulaires alors qu'on a fait des grandes choses avec la Juventus... Mais la Juve est bien représentée. Dimanche, j'espère que les supporteurs de la Juve et de l'Italie seront contents.
Vous aviez dit que l'Allemagne était favorite contre l'Italie et vous avez gagné. Qui est le favori de l'Italie ou de la France ?
A. D. P. : L'Allemagne était favorite contre nous pour différents motifs et je pense que la France est favorite également. Elle arrive avec moins de stress. Mais dimanche, c'est dimanche, tout peut arriver. Elle arrive avec moins de stress pour différentes raisons. Il ne se passe pas ce qui se passe actuellement en Italie. Il n'y a pas non plus la même presse et la même télévision qui nous suivent nous. Il y aussi la tragédie qui touche un des mes anciens coéquipiers (la tentative présumée de suicide de Pessotto, ndlr). On a beaucoup de choses qui nous travaillent l'esprit.
On dit que vous jouez mieux stressés...
A. D. P. : Pas besoin d'augmenter le stress. Il y a quatre ans, on avait beaucoup de stress et on s'est fait sortir. Il faut essayer de transformer le stress en énergie positive.
Vous sentez le soutien des supporters italiens ?
A. D. P. : C'est un plaisir de voir le soutien, de voir les supporters autour de l'hôtel qui crient... la nuit.
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