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La victoire de Domenech

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ParEurosport

Publié 04/08/2005 à 11:30 GMT+2

Avec le retour de Zinedine Zidane, Raymond Domenech s'est remis d'aplomb et a réussi son premier gros coup de sélectionneur national. Reste à concrétiser sur la pelouse avec le numéro 10 et peut-être d'autres anciens champions du monde et d'Europe comme L

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Crédit: Eurosport

Raymond Domenech a de la suite dans les idées. Le sélectionneur des Bleus a été critiqué et remis en cause tout au long de sa première année de règne en équipe de France. Sur le terrain, les résultats et la manière n'ont jamais vraiment été au rendez-vous. Mais au moins, l'ancien patron des Espoirs aura fini par réussir un coup en coulisses. Et quel coup. Pour la fin des éliminatoires de la Coupe du monde 2006, l'équipe de France va pouvoir compter sur un renfort de choix. Celui de Zinedine Zidane. Le même Zinedine Zidane qui avait refusé de poursuivre sa carrière internationale à l'issue de l'Euro 2004.
Le numéro 10 du Real Madrid, champion du monde et d'Europe avec le maillot frappé du Coq, a décidé de reprendre du service après mûre réflexion. Il faut dire que Raymond Domenech n'y est pas étranger. Si le premier contact entre les deux hommes n'avait pas vraiment été concluant l'été dernier, le sélectionneur n'a jamais baissé les bras. Conscient des difficultés et du danger actuels, l'ancien Lyonnais - qui n'avait pas beaucoup insisté douze mois plus tôt - est revenu à la charge et n'a pas hésité, lui, à faire du lobbying. Un lobbying intelligent, discret, jamais agressif et surtout efficace. Quelques visites dans la capitale espagnole et l'affaire était dans le sac.
Domenech s'est rendu à Madrid
"Raymond Domenech est venu me voir deux ou trois fois à Madrid, explique ZZ. On a discuté et il m'a dit ce qu'il attendait de moi et de nous, car je parle en mon nom et en celui de Claude Makelele puisque Claude va aussi reprendre l'équipe de France. On a eu une grosse discussion. Je suis parti en vacances et j'ai fait le vide. Je me suis dit qu'il ne me restait pas grand-chose à jouer au foot. Et j'ai envie d'en profiter au maximum. " La suite, on la connaît. Le Marseillais a annoncé son retour. Simplement. Par le biais d'une interview publiée sur son site internet personnel.
Désormais, le plus dur commence pour Zidane. Le meneur de jeu ne veut pas endosser le costume de "Zorro" même si son profil semble proche de celui du vengeur masqué. Sur son nom, son aura et ses coups de patte, le Ballon d'Or 1998 va devoir aider l'équipe de France à composter son billet pour le Mondial 2006. Aussi, il va permettre aux successeurs de la génération dorée - dont il fut le leader - de passer un cap, grandir pour enfin voler de leurs propres ailes.
Makelele aussi
Dans cette tâche, l'ancien Bordelais sera certainement aidé de Claude Makelele qui a également rouvert la porte à l'équipe de France. Et ça, Raymond Domenech ne s'en plaint pas. "Je suis très satisfait que l'équipe de France puisse de nouveau compter sur Zinedine Zidane et Claude Makelele, des joueurs de grand talent qui évoluent au plus haut niveau en club. Aujourd'hui, je suis particulièrement heureux de constater, à quelques semaines des rencontres décisives pour la qualification à la Coupe du Monde 2006, que les joueurs qui avaient mis entre parenthèses, l'été dernier, leur carrière internationale, émettent le désir de revenir en équipe de France."
La question qui s'impose est désormais la suivante : d'autres joueurs vont-ils suivre la voie tracée par le Madrilène ? Peut-être. En tout cas, un nom revient avec insistance : celui de Lilian Thuram. Alors que la défense tricolore peine à s'imposer et à convaincre avec la charnière centrale Givet-Squillaci, le défenseur de la Juventus Turin pourrait apporter toute son expérience et son talent à une arrière-garde encore limitée. Le come back de Zizou pourrait le convaincre.
Et le brassard ?
Ce même Zizou qui a des chances de récupérer un brassard de capitaine jusque-là dévolu à Patrick Vieira. En un an, l'ancien Gunner ne s'est pas imposé en tant que patron. Evidemment, Zidane ne le demandera pas. Mais pour le symbole, le bien des Bleus et pour créer un électrochoc salutaire, il serait heureux que le numéro 10 retrouve cette fonction occupée simplement le temps d'un malheureux Euro. Un Euro qui avait scellé sa fin de carrière en Bleu. Du moins pensait-on.
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