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Zidane, ange et démon

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ParEurosport

Publié 09/07/2006 à 22:45 GMT+2

Auteur du premier but de la finale, Zinédine Zidane aurait pu être le héros de la soirée pour ses adieux au football. Mais c'est sur un coup de tête et une expulsion que le meneur de jeu des Bleus a quitté la scène. Lilian Thuram et Florent Malouda ont s

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Crédit: Eurosport

BARTHEZ: Loin d'être décisif. Peut-être aurait-il dû se montrer plus présent dans le jeu aérien, secteur dans lequel les Français ont énormément souffert lors du premier acte. Sur le but italien (19e) comme sur la tête de Luca Toni sur la transversale, il est resté passif. Plus heureux dans le jeu au pied, avec plusieurs interventions bien senties. Une soirée assez calme pour le reste. Il aurait pu devenir le héros de la soirée lors des tirs au but. Les Italiens, impeccables sur toutes leurs tentatives, ne lui en ont pas laissé l'occasion.
SAGNOL: Averti dès la 11e minute de jeu pour une faute grossière sur Grosso, le latéral a joué avec le frein jusqu'à la pause. Il n'eut quasiment rien à faire en seconde période et participa un peu plus au jeu offensif des Bleus. Impérial en fin de rencontre, il adressa un centre parfait sur la tête de Zidane, que Buffon détourna en corner. Invité à frapper un tir au but lors de la séance des penalties, Sagnol le transforma. En vain.
THURAM: A l'issue de la rencontre, le recordman français des sélections (121e) n'a rien à se reprocher. Le joueur de la Juventus Turin a sorti un gros match défensivement parlant. Physiquement au point, Thuram a contrôlé les offensives italiennes après la première période et n'aura finalement pas été inquiété après la pause. Son dernier match avec les Bleus restera une frustration terrible. Inconsolable au coup de sifflet final...
GALLAS: Défectueux dans ses relances aussi bien courtes que longues, Gallas a eu du mal à rentrer dans sa partie. Monté sur un corner après la demi-heure de jeu (36e), il délivra une tête décroisée qui ne fut pas cadrée. Cela sera la seule fois où l'on verra Gallas se porter en attaque. A l'image de l'équipe de France, il progressa après le retour des vestiaires. Au marquage de Iaquinta en fin de match, il coupa de nombreuses passes dans sa direction. Son match fut sérieux. Pas grand chose à dire finalement...
ABIDAL: Contre le Portugal, il avait surpris par un manque de concentration flagrant. Il récidiva contre l'Italie en première période. Des amorties hésitantes. Opposé sur le côté gauche à Zambrotta, il s'attarda à défendre au lieu de jouer avec son compère lyonnais Abidal. En seconde période, il monta un peu plus et se montra un peu plus inspiré... Il transforma son tir au but.
VIEIRA : Une grande Coupe du monde. Une finale inachevée. Battu sur la tête de Materazzi lors de l'égalisation italienne (19e). Sa première période fut régulée par un nombre incalculable de ballons récupérés. Bloqué offensivement par les milieux de terrain transalpins, il s'attela à bien défendre. Son emprise sur le jeu se fit un peu plus vive en début de seconde. Touché à la cuisse gauche juste avant l'heure de jeu, il quitta le terrain et fut remplacé par Alou Diarra. Le Lensois effectua une bonne rentrée malgré quelques fautes assez bêtes. Averti à la 76e minute.
MAKELELE : Des interceptions mais aussi des passes hasardeuses pour le milieu défensif en début de match. Il éleva son niveau de jeu par la suite. Plus en vue en seconde période, il distribua de bons ballons pour ses attaquants. Encore un match mitigé du joueur de Chelsea, à l'image de son Mondial. Son dernier sous le maillot de l'équipe de France.
MALOUDA: Un des meilleurs Tricolores du soir. Beaucoup plus en jambes que lors des précédentes rencontres, il avait retrouvé le jus qui en avait fait un élément clé lors des matches de préparation. C'est lui qui provoqua le penalty (généreux) de la 7e minute. Il n'y avait probablement pas faute, mais cette action témoigne de sa volonté de défier la défense italienne. Le Lyonnais a fait souffrir Zambrotta et Materrazi, souvent dans sa zone. Egalement à son crédit, un centre en retrait d'école pour Henry, qui aurait mérité un meilleur sort.
RIBERY: Globalement à la hauteur du gigantesque évènement que représente une finale de Coupe du monde. Comme toujours volontaire, il a longtemps buté sur Grosso en première période. En revanche, quand les Italiens ont baissé physiquement après le repos, le feu follet phocéen a fait très mal par sa mobilité, accélérant le jeu et créant plusieurs fois le décalage. Tout près d'offrir la victoire aux Bleus d'une frappe au ras du poteau à la 100e minute. Il est sorti quelques instants plus tard, complètement lessivé. David Trezeguet, qui l'a remplacé, n'a pas eu un ballon à négocier, avant de manquer son tir au but.
ZIDANE: Drôle de sortie pour Zizou. Pour le dernier match de sa carrière, il a inscrit son dernier but, d'une Panenka audacieuse sur penalty. Il est devenu à cette occasion le quatrième joueur de l'histoire à marquer dans deux finales mondiales différentes, après Vava, Pelé et Breitner. Il aurait également pu être décisif en prolongation, d'une superbe tête, sortie par Buffon.
Moins alerte que face à l'Espagne ou au Brésil, il a tout de même joué juste, affichant un courage de tous les instants, notamment après sa blessure à l'épaule en seconde période. Diminué, il ne voulait pas quitter la scène comme ça. Malheureusement, c'est une sortie plus sombre encore qui attendait le numéro 10 tricolore. A la 110e minute, il a complètement pété les plombs en assénant un coup de tête dans le torse de Materazzi. Le geste était évitable, le rouge inéluctable.
HENRY: Pris dans un choc avec Cannavaro dès la première minute de jeu, le Gunner a bien failli quitter le terrain précipitamment. Il a toutefois bien surmonté ce pépin initial. Comme toujours, c'est en partant de loin qu'il s'est montré le plus dangereux. Là, on a retrouvé le vrai Henry. Cinq minutes de feu après la pause, dont un éclair de génie dont Zambrotta se souviendra. Mais il a également effectué quelques mauvais choix, comme sur le centre en retrait de Malouda, où il a choisi de contrôler alors que la frappe semblait s'imposer. Sans être décisif, il n'a toutefois pas démérité. Remplacé à la 106e minute par Sylvain Wiltord, moins heureux que lors de la finale de l'Euro 2000.
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