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Football

D'Ochoa à Falcao : voici le onze de ceux qui ont vécu une saison en enfer

ParMartin Mosnier

Mis à jour 25/05/2015 à 15:45 GMT+2

Erreur de casting, explosion en plein vol, mise à l'écart ou trou d'air inattendu : voici ceux qui n'ont pas tenu leur rang en 2014/2015. Une équipe clinquante et prestigieuse sur le papier mais complètement à la dérive depuis le mois d'août.

Cole, Balotelli, Falcao, Ochoa : quatre flops de la saison

Crédit: Eurosport

Guillermo Ochoa (Malaga)

Appelons cela le syndrome Coupe du monde : gros Mondial d'un joueur habitué aux clubs de seconde zone -> transfert dans un club plus huppé -> saison fantôme. Passé d'Ajaccio à Malaga l'été dernier, Guillermo Ochoa n'a toujours pas joué un match de Liga. Quatre matches de Coupe du Roi à se mettre sous la dent, c'est peu pour l'une des grandes révélations de l'été dernier au Brésil.

Ochoa lors de sa présentation à Malaga

Crédit: Panoramic

Premier League

Haaland est-il surcoté ?

00:06:10

il y a 42 minutes

Douglas (FC Barcelone)

La cellule transfert du Barça est sans doute l'une des plus efficaces d'Europe. Mais, sur ce coup-là, c'est un raté monumental. Douglas devait remplacer Dani Alves dans le couloir droit. Il a joué 264 minutes et laborieusement. Luis Enrique lui a très vite signifié qu'il ne compterait plus sur lui. Voilà un investissement de 4 millions d'euros qui doit rester en travers de la gorge des dirigeants catalans.

Le défenseur brésilien Douglas lors de sa présentation au FC Barcelone.

Crédit: AFP

Nemanja Vidic (Inter Milan)

Lui n'a rien coûté à l'Inter l'été dernier. Mais dans un passé pas si lointain, Vidic était l'un des cinq meilleurs défenseurs centraux du monde. Il devait stabiliser la défense lombarde mais sa première saison en Serie A fut encore plus laborieuse que sa dernière en Premier League et si l'Inter doit se contenter du ventre mou en championnat, cette erreur de casting a sa part de responsabilité.

2014, Nemanja Vidic, Inter, AFP

Crédit: AFP

Eliaquim Mangala (Manchester City)

L'étiquette du défenseur le plus cher de l'histoire (54 millions d'euros) fut trop difficile à porter pour Eliaquim Mangala. Si sa fin de saison laisse entrevoir un léger mieux, il s'est montré beaucoup trop laborieux pour sa première saison sous les couleurs des Citizens. Le Daily Mail a jugé sa saison "abominable". Ce fut en effet très très compliqué pour le défenseur central français (ex-Porto) dépassé par l'intensité de la Premier League.

Mangala a passé une saison compliquée avec City

Crédit: AFP

Ashley Cole (AS Rome)

Ashley Cole n'est pas n'importe qui. Peut-être l'un des tous meilleurs latéraux de Premier League du XXI siècle. A Rome, c'est une autre paire de manches. Tout se résume dans une photo de l'effectif romain de début de saison où Cole apparaît en retrait du groupe et de profil. Tout est dit. Il n'est jamais rentré dans sa saison qui s'est réduite à 1171 minutes toutes compétitions confondues.

Ashley Cole et Rudi Garcia (AS Rome)

Crédit: AFP

Sami Khedira (Real Madrid)

Être champion du monde ne garantit rien. Surtout dans un club comme le Real Madrid. Sami Khedira l'a appris à ses dépens en ne disputant que 16 matches cette saison. Ses blessures n'expliquent pas tout. "J'étais en mesure de jouer. Un message m'a été indirectement passé : je n'étais plus nécessaire ici", a pesté l'Allemand. Résultat, une saison pas franchement à la hauteur de son statut.

Khedira ni si siquiera se vistió en el partido ante el Sevilla

Crédit: AFP

Juan Cuadrado (Chelsea)

Le tube de l'été fut le feuilleton de l'hiver et le flop du printemps. Cuadrado a, lui aussi, capitalisé sur une Coupe du monde sublime pour charmer Chelsea en janvier, pour 33 millions d'euros, et disparaître depuis. Le Colombien n'a débuté que quatre rencontres de Premier League. Mourinho ne lui a jamais fait confiance. Ce sera peut-être pour l'an prochain. Peut-être.

Cuadrado ne s'est pas imposé à Chelsea

Crédit: Panoramic

Angel di Maria (Manchester United)

Quand un media qui fait référence en Angleterre vous compare au Juan Sebastian Veron de Manchester United, c'est que votre saison est ratée dans les grandes largeurs. C'est le cas d'Angel Di Maria. Le plus gros transfert de la Premier League (75 millions d'euros) avait pourtant bien débuté avant de glisser lentement mais sûrement sur le banc de touche. L'un des principaux artisans de la victoire du Real en C1 l'an passé ne s'est pas adapté à la Premier League. Rendez-vous en Ligue 1 l'an prochain ?

Angel di Maria a du mal depuis son arrivée à United

Crédit: AFP

Mario Götze (Bayern Munich)

L'unique buteur de la finale de la dernière Coupe du monde a passé l'année dans l'ombre. Beckenbauer se l'ait payé en cette fin de saison : "Son rendement est décevant, il stagne. Dans les duels, il n'est jamais agressif." Même en l'absence de Ribéry et Robben, il a débuté les demi-finales de Ligue des champions sur le banc. Sa nonchalance a agacé Guardiola.

Mario Götze avec Pep Guardiola

Crédit: AFP

Mario Balotelli (Liverpool)

Il y a des humiliations qui valent tous les chiffres et toutes les argumentations du monde. Le 25 octobre dernier, soit trois mois après l'arrivée de Balotelli, les supporters pouvaient, dans un stand d'Anfield, échanger gratuitement leur maillot floqué du numéro 45 de l'avant-centre italien contre une tunique d'une légende des Reds. Cette saison fut un fiasco monstrueux avec seulement dix titularisations en championnat et 3 buts toutes compétitions confondues. Plus que les chiffres, cette impression étrange que Balotelli a perdu tout ce qui fait sa force sur un terrain. On appelle ça avoir la tête dans le seau.

Mario Balotelli (Liverpool)

Crédit: AFP

Radamel Falcao (Manchester United)

Avant le 23 janvier 2014 et un 16e de finale de Coupe de France anonyme à Chasselay, Falcao était considéré comme l'un des tous meilleurs avant-centres du monde. Une opération du genou, une Coupe du monde ratée et une saison catastrophique à Manchester United plus tard, il n'est plus que l'ombre de lui-même. MU n'en peut plus et le Colombien, qui n'a inscrit que quatre buts en Premier League, va devoir se trouver un nouveau point de chute.