Dans la tempête, Valcke s'estime parfaitement innocent

ParLoïc Tanzi

Mis à jour 03/06/2015 à 18:49 GMT+2

FIFA - Mis en cause pour un virement de 10 millions de dollars en faveur de l'ancien vice-président de la FIFA Jack Warner, Jérôme Valcke, secrétaire général de l’organisation, tente de se justifier.

Jérôme Valcke

Crédit: Panoramic

"Je ne comprends pas." Dans la tourmente depuis l’annonce de la démission de Sepp Blatter, Jérôme Valcke, secrétaire général de la FIFA a répondu sur France Info aux soupçons de corruption qui planent sur lui. "Il y a des moments où les choses dérapent, a-t-il déclaré. A ce moment-là, vous ne comprenez pas ce qu’il se passe. J’accepte beaucoup de choses mais je dois expliquer la réalité."

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Mardi, le New York Times affirmait que le Français avait transféré 10 millions de dollars à Jack Warner en 2008. Ce que Jérôme Valcke ne dément pas et explique.

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Pourquoi Blatter a-t-il changé d'avis ?

03/06/2015 à 16:44

Suite à une décision du gouvernement sud-africain (qui organisait la Coupe du monde 2010), la FIFA a reçu une lettre pour retirer 10 millions des gains du pays pour soutenir la diaspora des Africains hors d’Afrique. Sur cette lettre, il était indiqué qu’il fallait verser cette somme à Jack Warner. Mais personnellement, je n’ai aucun pouvoir pour autoriser un tel virement. Il y a eu beaucoup d’échanges avec la commission des finances pour que ce soit ensuite validé."

Le secrétaire général de l’organisation ne comprend pas pourquoi les suspicions se portent sur lui. Alors même qu’il n’a fait que respecter les règlements de la FIFA "Je ne vois pas quel est mon rôle dans une histoire de corruption. La FIFA n’est pas responsable de ce que Jack Warner a fait de cet argent. Nous étions au milieu, simplement pour effectuer ce virement. Un virement validé par toutes les instances de contrôle de la FIFA." Ce serait alors Jack Warner le seul responsable pour le Français. Coupable d’avoir ensuite réutilisé frauduleusement cet argent.

"Je ne me sens coupable de rien", a conclu Jérôme Valcke qui assure que si le nouveau président de la FIFA ne veut pas travailler avec lui, il s’en ira.