De Wembley au Stade de France, ces 5 finales vont illuminer votre week-end

C'est la finale des finales de Coupe de France. Parce qu'elle oppose les deux clubs les plus titrés de l'Hexagone dans la compétition. Marseille, c'est 10 trophées. Paris, 9. Samedi soir au Stade de France, l'un des deux rivaux marquera l'histoire. Assurément. OM - PSG, c'est un classique - aujourd'hui déséquilibré - du championnat mais c'est une rareté en finale de la Coupe de France puisque les deux clubs n'ont croisé le fer qu'une fois à ce stade de la compétition. C'était il y a dix ans et le Paris Saint-Germain était venu à bout de l'Olympique de Marseille avec un but que Dhorasoo n'est pas près d'oublier (2-1). Des comme ça, l'international français n'en mettait jamais. Sauf ce soir-là.

Sur le papier, rien n'égale ce duel entre Milan et la Juventus Turin. Les deux clubs les plus prestigieux de l'histoire du football italien ont rendez-vous samedi pour la quatrième fois de leur histoire à ce stade de la compétition, après 1942, 1973 et 1990. C'est donc tout sauf un classique en Coppa Italia mais un rendez-vous à part. Parce que la Juventus, qui règne sur la Botte depuis 5 ans, vise un deuxième doublé de rang. Et parce que l'AC Milan, loin du compte cette saison, court derrière un titre depuis 2011. Pour ce faire, il faudra vaincre le signe indien : la Juve a gagné ses 8 derniers matches face au Milan toutes compétitions confondues. Pire série de l'histoire des Rossoneri.

Le Bayern Munich et le Borussia Dortmund se partagent les titres de champion d'Allemagne depuis sept ans. Et se livrent une rivalité féroce. Tout au moins sur le terrain. Car les deux clubs ne sont pas ennemis. Bien conscient qu'une domination écrasante ne serait pas favorable à ses intérêts économiques, le Bayern n'a jamais cherché à étouffer la rébellion jaune. Bien au contraire. A deux reprises, le géant de Bavière a sauvé le Borussia de la faillite. Dans les années 80 puis au début du XXIe siècle. Aujourd'hui, si Munich pille Dortmund de ses meilleurs joueurs, il le fait à grands frais. Après Götze et Lewandowski, c'est Mats Hummels qui va changer de tunique l'été prochain. Le Bayern a racheté sa dernière année de contrat 35 millions. Une belle consolation pour les Jaune et Noir. L'autre preuve, tangible, est venue de Philipp Lahm, dimanche. Lors des célébrations du titre, un chant anti-Dortmund a été instantanément stoppé par le défenseur. Classe.

Manchester United et Crystal Palace vont s'affronter dans une finale de FA Cup qui, si elle n'est pas la plus prestigieuse sur le papier, va rappeler d'excellents souvenirs aux supporters de MU et aux fans de football, plus globalement. Ce MU – Palace est le remake d'une finale de 1990 qui avait réussi aux Red Devils et à un certain Sir Alex Ferguson. A deux doigts d'être viré quelques mois auparavant, l'Ecossais remportait à Wembley son premier titre avec les Mancuniens au terme d'un replay disputé le jeudi (1-0) suivant une première finale formidable et conclue sur le score de 3-3. Durant ce match, MU avait été mené deux fois et mais avait fini par éviter le pire. Samedi, Louis van Gaal aura l'occasion de décrocher une première Coupe d'Angleterre. La dernière, espèrent les fans. Alan Pardew, lui, était sur le terrain côté Crystal Palace. Il sera cette fois sur le banc.

Dimanche, le FC Barcelone et le FC Séville clôtureront le bal des finales nationales. Le stade Vicente-Calderon de Madrid va en prendre plein les mirettes avec un Barça auréolé d’un 24e titre de champion d'Espagne et des Sévillans tout juste revenus de Bâle avec un nouveau sacre européen - le troisième de suite. Surtout, cette finale entre Catalans et Andalous est la première du genre puisque les deux clubs n'ont jamais croisé le fer sur ces hauteurs. Néanmoins, c’est un remake de la finale de Supercoupe d'Europe 2015. Un match exceptionnel puisque le FC Barcelone s'était imposé 5-4 après prolongation. Les Catalans menaient 4-1 à l'heure de jeu. La même à Madrid ?