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Eéquipe d'Allemagne : Joachim Löw rempile jusqu'en 2018 avec la légende en ligne de mire

ParAFP

Mis à jour 13/03/2015 à 17:26 GMT+1

Comme attendu, Joachim Löw a prolongé son contrat et sera à la tête de l'équipe d'Allemagne jusqu'à la Coupe du monde 2018. Il pourrait alors devenir le deuxième entraineur de l'histoire à remporter deux titres mondiaux.

Joachim Löw

Crédit: AFP

Icône en Allemagne depuis le triomphe mondial au Brésil, Joachim Löw peut marquer définitivement de son empreinte l'histoire du football en briguant un deuxième sacre en 2018, nouvelle échéance qui lui a été offerte vendredi par la Fédération. "J'ai dit oui avec le coeur et la tête", a déclaré Löw qui peut rêver désormais de rejoindre dans les annales l'Italien Vittorio Pozzi, seul sélectionneur à avoir brandi deux fois la "Coupe Jules Rimet", qui plus est de suite (1934 et 1938).
Quel incroyable parcours que celui du natif de Schönau, fils de chauffagiste, puis modeste joueur de D2 allemande sans plus de succès sur les bancs de Stuttgart et à l'Austria Vienne en passant par la Turquie. Même à son arrivée aux côtés de Jürgen Klinsmann en 2004, rien ne le prédestinait à une telle carrière aux commandes de la Mannschaft même si les spécialistes ont souligné très vite qu'il était en fait le cerveau du duo.

Il cajole plus qu'il ne gronde

Succédant à Klinsmann, ce scientifique du football a su moderniser sa philosophie du beau jeu au fil des chutes sur les dernières marches des grands rendez-vous (finaliste Euro 2008, troisième au Mondial 2010, demi-finaliste Euro 2012). Mais l'homme est têtu et a su faire face à sa manière aux critiques, conservant chaque fois la confiance de ses instances, qui enchainait les prolongations de contrat, et même des joueurs qu'il cajole plus qu'il ne gronde.
En décrochant cette 5e étoile tant attendue par l'Allemagne, le technicien au pull cachemire en col-V tenait sa revanche sur tous ceux qui le classait dans le camp des éternels losers. Avec une génération exceptionnelle (Lahm, Schweinsteiger, Neuer...), il s'est même offert le luxe d'infliger une fessée (7-1) au Brésil avant de connaitre enfin le bonheur suprême par une victoire sur l'Argentine de Messi en finale (1-0 a.p).
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Joachim Low, Coupe du monde 2014

Crédit: Panoramic

Avec le coeur et la tête
Après avoir brandi le trophée le plus convoité de la planète foot, Löw a vite levé les doutes sur l'avenir: "Je n'ai jamais pensé une seconde arrêter", a-t-il assuré avec son accent souabe, après avoir gouté à l'ivresse du bain de foule réservés aux héros de la campagne brésilienne dans les rues de la capitale allemande. Objectif: aller chercher le trophée européen en 2016 en France, ce doublé réalisé par la grande Espagne (2008 et 2010) en barrant chaque fois la route de sa Mannschaft. "Après le Mondial au Brésil, j'ai très rapidement senti une immense motivation pour continuer et confirmer", avouera-t-il à l'annonce de son maintien jusqu'au Mondial en Russie, une décision "prise avec le coeur et la tête".
Un nouveau jour de bonheur pour Löw, couvert de louages par le président de la Fédération misant encore une fois sur "l'expertise, la détermination et la confiance de Jogi" pour "rester au sommet mondial". Seule ombre au tableau: son nom mêlé récemment à une affaire de dopage impliquant deux clubs (Fribourg et Stuttgart) où il a joué dans les années 1970-80. Une suspicion balayée d'une phrase: "Le dopage n'a aucune place dans le sport, je le désapprouve complètement". Suffisant pour convaincre ses patrons de lui confier les rênes jusqu'à la campagne de Russie en 2018...
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