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Domenech assume...

Eurosport
ParEurosport

Publié 08/01/2009 à 13:30 GMT+1

Raymond Domenech, sélectionneur de l'équipe de France, a reconnu porter la responsabilité de l'échec du Championnat d'Europe. Dans les colonnes de L'Equipe, le patron des Bleus lance : "L'Euro, c'est de ma faute." Tout en mettant l'accent sur la forme plu

Petit à petit, Raymond Domenech y vient. Il faut le temps mais tout vient à point à qui sait attendre. S'il avait refusé de parler de fiasco au lendemain de l'élimination des Bleus face à l'Italie (0-2) le 17 juin dernier, le sélectionneur de l'équipe de France avait lâché le mot "échec" début août, un mois après avoir été conforté à son poste. Désormais certain d'aller au bout des éliminatoires de la Coupe du monde 2010, l'ancien entraîneur de l'Olympique Lyonnais n'hésite plus à endosser l'échec de l'Euro 2008. Interrogé dans les colonnes du quotidien L'Equipe, Raymond Domenech l'a dit haut et fort : "L'Euro, c'est de ma faute. En 2006, j'avais la conviction d'aller au bout, je savais que cela serait plus compliqué en 2008, que l'image de 2002 et 2004 serait plus forte que 1993 et 2000. Je ne l'ai pas assez expliqué."
Si l'on suit le sélectionneur, ce dernier se serait loupé sur la communication, plus que sur le coaching ou le management. Une thèse qu'il soutient finalement depuis le lendemain de l'élimination des Bleus face à l'Italie. Rien de vraiment nouveau. La forme prime sur le fond. "Quand on fait un choix, on ne pense pas que c'est une erreur. Après, un mauvais résultat fait penser que c'est une erreur. Mais c'est vague," affirme-t-il dans l'entretien. On ne se refait pas.
Dans l'oeil du cyclone après l'Euro puis à l'entame des éliminatoires de la Coupe du monde 2010, Raymond Domenech reconnait avoir passé quelques moments difficiles. Notamment après l'Autriche. "Je me souviens avoir cherché pour savoir si ça m'était déjà arrivé", explique-t-il. "J'étais marqué. Je ne comprenais pas la faillite de ce match-là." Depuis la déroute de Vienne, l'équipe de France a repris des couleurs avec une victoire face à la Serbie (2-1) et un nul en Roumanie (2-2). Le sélectionneur est mieux, même s'il reconnait se méfier toujours autant de la presse : "J'ai l'impression que face aux journalistes, j'ai quelque chose à protéger. Dans chaque question, je cherche un piège." Même s'il assure avoir changé, le Domenech de 2009 ressemble à son prédécesseur de 2008.
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