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"Il est très dangereux"

Eurosport
ParEurosport

Publié 07/06/2008 à 09:15 GMT+2

Avant d'affronter la Suisse en ouverture de l'Euro, Petr Cech évoque son duel avec Alexander Frei, qui a été son coéquipier à Rennes pendant deux ans. Le gardien tchèque parle des objectifs de sa formation, qui compte bien profiter de son statut d'outside

PETR CECH, avez-vous digéré votre échec avec Chelsea en finale de la Ligue des Champions ?
P.C. : On ne peut jamais effacer ce genre de souvenir. Mais, depuis que je suis ici, je ne me concentre que sur l'Euro. Jouer pour son club ou pour son pays sont deux choses totalement différentes, on ne peut pas les mélanger. Quand on rejoint l'équipe nationale, on ne pense qu'à l'équipe nationale.
La dernière grande performance tchèque à l'Euro remonte à la finale de 1996. Où en est votre sélection aujourd'hui ?
P.C. : L'équipe a bien sûr beaucoup changé et de nombreux joueurs ont pris leur retraite. Mais je pense que cette équipe est assez forte. Bien sûr, si on compare les deux équipes, l'une est allée en demi-finale alors que l'autre n'a même pas encore commencé son tournoi. Mais je pense que, par rapport à la qualité et à l'état d'esprit, l'équipe de 1996 et celle d'aujourd'hui sont relativement similaires.
Les Tchèques faisaient partie des favoris lors de l'Euro 2004. Ce n'est plus tellement le cas aujourd'hui...
P.C. : Nous savons ce que nous avons à faire, nous devons nous occuper que de nous-mêmes. Personne ne parle de nous, ce qui pourrait finalement faire notre jeu. Plus les attentes sont importantes, plus on a la pression. Mais la pression existe aussi quand on ne nous attend pas. Nous nous mettons nous-mêmes cette pression parce que nous voulons aller le plus loin possible dans ce tournoi. Nous sommes là pour ça. Nous ne sommes pas ici pour faire de la figuration. Nous sommes ici pour bien jouer, et pour obtenir de bons résultats.
Les Tchèques affrontent la Suisse lors du premier match. L'occasion pour vous de retrouver votre ancien coéquipier à Rennes, Alexander Frei...
P.C. : Je le connais bien, mais il me connait bien aussi. La question est de savoir comment gérer ça pendant le match. C'est peut-être un avantage pour moi, mais il faudra le prouver sur le terrain. C'est un joueur très dangereux, il faut s'attendre à tout avec lui. J'ai joué beaucoup de matches avec et contre les meilleurs attaquants du monde, et je sais qu'il faut vraiment rester concentré sur le match et savoir que tout peut arriver.
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